Dans son nouveau rapport sur la violence et le harcèlement en ligne, l’ONU Femmes a mené une étude dans huit pays de la région Moyen Orient Afrique du Nord. Il s’agit du Maroc, Irak, Jordanie, Liban, Libye, Palestine, Tunisie, et Yémen.
Dans ces pays, près de la moitié des utilisatrices d’Internet ont affirmé avoir peur du harcèlement en ligne. L’étude constate qu’une femme sur trois a admis que la violence en ligne subie s’est transformée vers le off-line tandis que la forme la plus courante de violence reste la réception d’images à caractère sexuel. En chiffres, elles sont 33% à avoir subi de la violence en ligne et des violences hors ligne, 51% des femmes ont subi des violences en ligne de la part de personnes qu’elles connaissaient hors ligne et ont affirmé que l’incident s’est ensuite déplacé hors ligne.
Parmi les plus courantes de violences à l’égard des participantes figurent la réception « d’images ou de symboles indésirables à contenu sexuel » à 43 %, des « appels téléphoniques ennuyeux, communications inappropriées ou importunes » à hauteur de 38 %, « des messages insultants et/ou haineux » (35 %) et 22 % des femmes victimes de violence en ligne ont subi un « chantage sexuel direct ».
Ainsi, 49 % des femmes interrogées ne se sentaient pas en sécurité, ni à l’abri du harcèlement en ligne. La majorité d’entre elles ont déclaré en avoir subi sur les réseaux sociaux, Facebook arrive en première position avec 43 %, suivi d’Instagram (16 %) et de WhatsApp (11 %). De leur côté, les hommes interrogés ayant avoué avoir commis des actes de violences contre les femmes en ligne, ont été 24% à évoquer comme première raison justifiant leurs actes « parce que c’est leur droit », et 23% ont estimé que « parce que c’était amusant ».
L’étude démontre que plus d’un homme sur trois âgé de 18 à 24 ans interrogé dans la région a admis avoir commis une forme de violence en ligne contre les femmes. Et de noter que la « violence en ligne représente une menace sérieuse pour la sécurité physique et le bien-être mental des femmes », et souligne des « efforts considérables » déployés pour résoudre le problème dans la région, en citant l’exemple du Maroc, de la Tunisie, du Liban, de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte.
Toutefois, ces pays « ont adapté leur code pénal et leur législation sur le harcèlement sexuel et la violence domestique pour interdire la violence en ligne contre les femmes », indique ONU Femmes.
Dans ces pays, près de la moitié des utilisatrices d’Internet ont affirmé avoir peur du harcèlement en ligne. L’étude constate qu’une femme sur trois a admis que la violence en ligne subie s’est transformée vers le off-line tandis que la forme la plus courante de violence reste la réception d’images à caractère sexuel. En chiffres, elles sont 33% à avoir subi de la violence en ligne et des violences hors ligne, 51% des femmes ont subi des violences en ligne de la part de personnes qu’elles connaissaient hors ligne et ont affirmé que l’incident s’est ensuite déplacé hors ligne.
Parmi les plus courantes de violences à l’égard des participantes figurent la réception « d’images ou de symboles indésirables à contenu sexuel » à 43 %, des « appels téléphoniques ennuyeux, communications inappropriées ou importunes » à hauteur de 38 %, « des messages insultants et/ou haineux » (35 %) et 22 % des femmes victimes de violence en ligne ont subi un « chantage sexuel direct ».
Ainsi, 49 % des femmes interrogées ne se sentaient pas en sécurité, ni à l’abri du harcèlement en ligne. La majorité d’entre elles ont déclaré en avoir subi sur les réseaux sociaux, Facebook arrive en première position avec 43 %, suivi d’Instagram (16 %) et de WhatsApp (11 %). De leur côté, les hommes interrogés ayant avoué avoir commis des actes de violences contre les femmes en ligne, ont été 24% à évoquer comme première raison justifiant leurs actes « parce que c’est leur droit », et 23% ont estimé que « parce que c’était amusant ».
L’étude démontre que plus d’un homme sur trois âgé de 18 à 24 ans interrogé dans la région a admis avoir commis une forme de violence en ligne contre les femmes. Et de noter que la « violence en ligne représente une menace sérieuse pour la sécurité physique et le bien-être mental des femmes », et souligne des « efforts considérables » déployés pour résoudre le problème dans la région, en citant l’exemple du Maroc, de la Tunisie, du Liban, de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte.
Toutefois, ces pays « ont adapté leur code pénal et leur législation sur le harcèlement sexuel et la violence domestique pour interdire la violence en ligne contre les femmes », indique ONU Femmes.
S. K.