Ce projet, mis en œuvre par l’association américaine « Networks for Change », basée aux Etats-Unis, en partenariat avec l’organisation marocaine MRA (Mobilising for Rights Associates), vise à sensibiliser les journalistes aux meilleures pratiques de couverture médiatique des violences faites aux femmes (VFF).
L’objectif est d’encourager les journalistes à jeter la lumière sur les questions relatives aux violences faites aux femmes, et ce, en faisant des reportages médiatiques en la matière, en évitant de nuire à l’image des victimes et de perpétuer des stéréotypes négatifs, ainsi qu’en considérant les VFF comme problème social.
S’exprimant à cette occasion, Daniel Lynx Bernard, gestionnaire de projet, estime qu’au Maroc, le taux des violences faites aux femmes est élevé, précisant que plus de 80% des femmes et filles, âgées de 15 à 74 ans, ont été victimes d’au moins un acte de violence au cours de leur vie. Ainsi, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 57% ont été victimes d’au moins un acte de violence au cours des 12 mois précédents, a-t-il souligné.
M. Lynx Bernard a indiqué que « les médias revêtent d’une grande importance parce qu’ils participent au façonnement de la perception du public en la matière et participe à l’identification des acteurs de la société qui peuvent prévenir les violences faites aux femmes ».
« Notre projet ne consiste pas uniquement à donner des conseils universels, mais nous souhaitons également s’attarder sur les réalités auxquels les journalistes sont confrontés au Maroc », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’« en 2021, nous avons mené une enquête qui a démontré les obstacles qui entravent la couverture médiatique de la violence sexiste ».
Les répondants ont, par ailleurs, évoqué les contraintes de temps, l’absence de directives claires sur les normes éthiques pour couvrir la violence sexiste. « Les questions relatives aux femmes ne sont pas discutées en permanence par les médias et n’attirent pas suffisamment leur attention, la mentalité patriarcale de certaines plateformes médiatiques est un obstacle à une bonne couverture médiatique », a fait observer l’étude.
Cette dernière a, concernant les stéréotypes diffusés par les médias, dévoilé que « les éditions du week-end des journaux ont tendance à définir les questions comme des problèmes des femmes et à négliger d’autres sujets, tels que leur rôle important dans la société ».
Avant d’indiquer que « certains médias utilisent les femmes dans les publicités de beauté et de mode comme une forme de marketing sans prêter attention à leurs besoins en tant que victimes ».
Outre cela, ladite étude a révélé que « les notions de modestie et de honte dominent encore la société marocaine, ce qui fait que les femmes préfèrent ne pas dévoiler leurs problèmes, les obligeant à prendre la responsabilité de préserver une image pour le bien de la famille et de la société ».
L’objectif est d’encourager les journalistes à jeter la lumière sur les questions relatives aux violences faites aux femmes, et ce, en faisant des reportages médiatiques en la matière, en évitant de nuire à l’image des victimes et de perpétuer des stéréotypes négatifs, ainsi qu’en considérant les VFF comme problème social.
S’exprimant à cette occasion, Daniel Lynx Bernard, gestionnaire de projet, estime qu’au Maroc, le taux des violences faites aux femmes est élevé, précisant que plus de 80% des femmes et filles, âgées de 15 à 74 ans, ont été victimes d’au moins un acte de violence au cours de leur vie. Ainsi, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 57% ont été victimes d’au moins un acte de violence au cours des 12 mois précédents, a-t-il souligné.
M. Lynx Bernard a indiqué que « les médias revêtent d’une grande importance parce qu’ils participent au façonnement de la perception du public en la matière et participe à l’identification des acteurs de la société qui peuvent prévenir les violences faites aux femmes ».
« Notre projet ne consiste pas uniquement à donner des conseils universels, mais nous souhaitons également s’attarder sur les réalités auxquels les journalistes sont confrontés au Maroc », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’« en 2021, nous avons mené une enquête qui a démontré les obstacles qui entravent la couverture médiatique de la violence sexiste ».
Les répondants ont, par ailleurs, évoqué les contraintes de temps, l’absence de directives claires sur les normes éthiques pour couvrir la violence sexiste. « Les questions relatives aux femmes ne sont pas discutées en permanence par les médias et n’attirent pas suffisamment leur attention, la mentalité patriarcale de certaines plateformes médiatiques est un obstacle à une bonne couverture médiatique », a fait observer l’étude.
Cette dernière a, concernant les stéréotypes diffusés par les médias, dévoilé que « les éditions du week-end des journaux ont tendance à définir les questions comme des problèmes des femmes et à négliger d’autres sujets, tels que leur rôle important dans la société ».
Avant d’indiquer que « certains médias utilisent les femmes dans les publicités de beauté et de mode comme une forme de marketing sans prêter attention à leurs besoins en tant que victimes ».
Outre cela, ladite étude a révélé que « les notions de modestie et de honte dominent encore la société marocaine, ce qui fait que les femmes préfèrent ne pas dévoiler leurs problèmes, les obligeant à prendre la responsabilité de préserver une image pour le bien de la famille et de la société ».