En 2023, seules 463 voitures électriques ont été vendues au Maroc, représentant moins de 0,3% de l’ensemble des ventes de l’année. Un chiffre dérisoire, qui témoigne que le consommateur marocain privilégie toujours les moteurs thermiques (essence et diesel) et dans une moindre mesure les motorisations hybrides, et ce, bien que l’offre soit abondante dans le pays. Cela démontre aussi qu’en termes de mobilité, la transition écologique au Royaume a besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Pourtant, la voiture individuelle est un frein à l’indépendance énergétique nationale. Le secteur des transports est le troisième consommateur d’énergie au Maroc, et absorbe près de 38% de l’énergie nationale. Le transport dépend à 99% de produits pétroliers importés, ce qui alourdit la facture des importations et altère les réserves en devises.
Chaque voiture thermique achetée rend le consommateur vulnérable aux aléas du marché pétrolier, et le pays dépendant des importations énergétiques. Ce qui n’est pas le cas de la voiture électrique, qui consomme une électricité en partie verte, et produite localement à travers les sources renouvelables. En somme, l’adoption en masse de la voiture électrique est, plus qu’une question climatique, un enjeu de souveraineté.
Pourquoi n’avons-nous pas réussi sur ce point ? Il y a tout d’abord le problème des bornes de recharge. Le Maroc n’en compte que 150 actuellement, contre un besoin de 2500, selon les professionnels du secteur. L’Etat peut proposer des incitations, car la multiplication des bornes peut accompagner naturellement la hausse des ventes.
L’autre volet est celui du prix. Les voitures électriques coûtent plus cher que leurs équivalents thermiques. Pour équilibrer le marché, plusieurs pays européens ont adopté des bonus-malus écologiques. Une taxe pourrait être imposée aux voitures thermiques neuves, laquelle sera reversée comme subvention pour l’achat d’une voiture électrique.
Chaque voiture thermique achetée rend le consommateur vulnérable aux aléas du marché pétrolier, et le pays dépendant des importations énergétiques. Ce qui n’est pas le cas de la voiture électrique, qui consomme une électricité en partie verte, et produite localement à travers les sources renouvelables. En somme, l’adoption en masse de la voiture électrique est, plus qu’une question climatique, un enjeu de souveraineté.
Pourquoi n’avons-nous pas réussi sur ce point ? Il y a tout d’abord le problème des bornes de recharge. Le Maroc n’en compte que 150 actuellement, contre un besoin de 2500, selon les professionnels du secteur. L’Etat peut proposer des incitations, car la multiplication des bornes peut accompagner naturellement la hausse des ventes.
L’autre volet est celui du prix. Les voitures électriques coûtent plus cher que leurs équivalents thermiques. Pour équilibrer le marché, plusieurs pays européens ont adopté des bonus-malus écologiques. Une taxe pourrait être imposée aux voitures thermiques neuves, laquelle sera reversée comme subvention pour l’achat d’une voiture électrique.