Lors du point de presse de lancement de l'application Wiqaytna de traçage des cas d'atteinte au coronavirus, le Dr Mohamed El Youbi, directeur de l'épidémiologie au ministère de la santé a livré certaines confidences concernant l’état de progression de la pandémie au Maroc. Ainsi, a-t-il souligné que malgré la montée spectaculaire des contaminations avec une deuxième vague aussi scélérate que fulgurante durant les derniers jours, le Maroc n’avait pas encore atteint la phase 3 de l’épidémie qui est celle d’une contamination communautaire. Le Dr El Youbi a par ailleurs révélé que le taux d’occupation des lits de réanimation n’était que de 10% et que le taux de létalité était de 3,1% contre une moyenne mondiale de 6,7%. Il a enfin déclaré que les rests de dépistage allaient passer d’une moyenne journalière de 3000 actuellement à 10.000 prochainement, grâce au renforcement du nombre de laboratoires agréés qui atteignent aujourd’hui 14.

L'administration de la prison locale Toulal 2 a annoncé que le prisonnier dénommé H.S de son vivant, détenu dans cet établissement dans le cadre de la loi relative à la lutte anti-terroriste, s'est suicidé par pendaison dans sa cellule, dimanche vers 21h00, en utilisant un tissu de ses vêtements qu'il a attaché aux grilles de la fenêtre. Dans un communiqué, l'administration de la prison indique que le défunt prenait régulièrement des médicaments prescrits pour les maladies mentales et psychiques, qu'il était soumis au suivi de l'équipe médicale de l'établissement et qu'il avait droit constamment à la visite familiale, soulignant que son comportement avec les employés et les détenus était "normal" et qu'il allait être relâché le 25 juillet 2020, après avoir écoulé une peine de 10 ans. Le parquet compétent et la famille du défunt ont été informés de sa mort conformément à la loi relative à l'organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires, conclut le communiqué.

 

Le Parquet général près le Tribunal de première instance de Khouribga a décidé samedi 9 mai, de poursuivre la personne soupçonnée de publier un faux communiqué attribué au Ministère de l’Éducation Nationale faisant état « d’une année blanche dans l’enseignement au Maroc ».

L’auteur de cet acte a été identifié grâce à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), qui avait diligenté une enquête sous la supervision du parquet. Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête avant d’être déféré devant le parquet pour les faits qui lui sont reprochés.

Dans une mise au point, le MEN avait catégoriquement démenti, mardi, avoir annoncé « une année blanche » pour l’ensemble des niveaux scolaires.