Un communiqué met un terme aux rumeurs. Le 19 août, le ministère des Affaires étrangères a rompu son silence pour rejeter catégoriquement la prétendue candidature du Maroc aux BRICS. Le Royaume n’a en effet ni reçu d’invitation officielle, ni montré de l’intérêt pour assister à la prochaine réunion BRICS/Afrique, qui se tiendra en Afrique du Sud. Sans tenir compte des us et coutumes diplomatiques, la ministre des Relations internationales et de la Coopération d’Afrique du Sud, Naledi Pandor, avait lancé cette rumeur qui a étonné les observateurs.
Comment Rabat pourrait-il accepter une invitation d’un pays qui lui est ouvertement hostile ? Et surtout, comment se fait-il que notre pays, attaché au multilatéralisme et à l’équilibre dans les relations internationales, choisisse d’adhérer officiellement à un groupement de plus en plus considéré comme un nouvel axe anti-occidental ? En vérité, il ne s’agissait que d’une basse manœuvre de Pretoria, qui cherche à se poser comme leader de l’Afrique, capable d’entraîner dans son sillage des pays importants.
Mais c’était sans compter avec la diplomatie marocaine, qui évalue toutes ses démarches avec sagesse et sérénité. L’invitation sud-africaine portait les marques d’amateurisme et d’improvisation, qui sont indignes de la place du Maroc dans le continent. Mais surtout, elle vient d’un pays adepte des attaques contre l’intégrité territoriale du Royaume. Fidèle à la ligne tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, selon laquelle “le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international”, le Maroc ne pouvait s’associer diplomatiquement à ce pays. Si le Royaume décide d’adhérer aux BRICS, ce serait selon des conditions préétablies. Des conditions qui ne sont pas réunies tant que Pretoria n’abandonne pas sa politique anti-marocaine.
Pour l’instant, aucun avantage économique ou politique tangible ne découle d’une telle adhésion. En dehors de l’Afrique du Sud, le Maroc entretient déjà d’étroits liens économiques avec les autres pays du groupement, à savoir l’Inde, le Brésil, la Chine et la Russie.
Comment Rabat pourrait-il accepter une invitation d’un pays qui lui est ouvertement hostile ? Et surtout, comment se fait-il que notre pays, attaché au multilatéralisme et à l’équilibre dans les relations internationales, choisisse d’adhérer officiellement à un groupement de plus en plus considéré comme un nouvel axe anti-occidental ? En vérité, il ne s’agissait que d’une basse manœuvre de Pretoria, qui cherche à se poser comme leader de l’Afrique, capable d’entraîner dans son sillage des pays importants.
Mais c’était sans compter avec la diplomatie marocaine, qui évalue toutes ses démarches avec sagesse et sérénité. L’invitation sud-africaine portait les marques d’amateurisme et d’improvisation, qui sont indignes de la place du Maroc dans le continent. Mais surtout, elle vient d’un pays adepte des attaques contre l’intégrité territoriale du Royaume. Fidèle à la ligne tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, selon laquelle “le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international”, le Maroc ne pouvait s’associer diplomatiquement à ce pays. Si le Royaume décide d’adhérer aux BRICS, ce serait selon des conditions préétablies. Des conditions qui ne sont pas réunies tant que Pretoria n’abandonne pas sa politique anti-marocaine.
Pour l’instant, aucun avantage économique ou politique tangible ne découle d’une telle adhésion. En dehors de l’Afrique du Sud, le Maroc entretient déjà d’étroits liens économiques avec les autres pays du groupement, à savoir l’Inde, le Brésil, la Chine et la Russie.