Nous sommes loin derrière les années où l’eau coulait avec abondance sous nos cieux, nos terres semblaient fertiles et inépuisables, et l’énergie ne faisait pas l’objet de tant d’incertitudes. Au fil des décennies, et surtout durant les 20 dernières années, le Maroc a connu une croissance économique et démographique soutenue, louable d’un point de vue financier, mais qui s’est accompagnée d’une pression alarmante sur ses ressources naturelles.
Durant cette période, ponctuée par les complications climatiques, chaque région, chaque ville et chaque secteur avançait en ordre dispersé, cherchant à répondre à ses propres défis sans toujours tenir compte des interdépendances qui existent avec les autres. L’eau fût pompée pour l’irrigation sans toujours considérer l’impact sur la production énergétique. Les terres agricoles s’exploitaient sans que l’on mesure leur effet sur la biodiversité environnante, et l’essor des énergies renouvelables fût freiné par des décisions prises sans concertation avec les collectivités locales. Dans ce contexte, le Royaume a envisagé l’approche Nexus – visant à intégrer l’eau, l’énergie, l’alimentation et les écosystèmes dans une même réflexion stratégique , qui a fait ses preuves sous d’autres cieux, notamment aux Etats-Unis, et particulièrement en Californie et en Arizona, qui avaient contré le stress hydrique croissant par des politiques de réutilisation des eaux usées pour l’irrigation agricole, réduisant ainsi la pression sur les nappes phréatiques tout en optimisant la production alimentaire.
Mais pour cueillir ces fruits, encore faut-il que tous les acteurs concernés jouent pleinement leur rôle et, surtout, qu’ils collaborent, comme l’a laissé entendre le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, à la 2ème édition du Forum Nexus WEFE, organisé cette semaine à Tanger. Car oui, la clé du succès repose sur une gouvernance décloisonnée, où l’État joue un rôle de facilitateur, où les régions s’approprient leurs ressources et où le dialogue intersectoriel devient la norme. L’idée est donc d’orchestrer une véritable symphonie entre institutions, territoires et acteurs économiques et sociaux, changeant ainsi la trajectoire de notre développement vers un modèle plus performant et plus durable.
Durant cette période, ponctuée par les complications climatiques, chaque région, chaque ville et chaque secteur avançait en ordre dispersé, cherchant à répondre à ses propres défis sans toujours tenir compte des interdépendances qui existent avec les autres. L’eau fût pompée pour l’irrigation sans toujours considérer l’impact sur la production énergétique. Les terres agricoles s’exploitaient sans que l’on mesure leur effet sur la biodiversité environnante, et l’essor des énergies renouvelables fût freiné par des décisions prises sans concertation avec les collectivités locales. Dans ce contexte, le Royaume a envisagé l’approche Nexus – visant à intégrer l’eau, l’énergie, l’alimentation et les écosystèmes dans une même réflexion stratégique , qui a fait ses preuves sous d’autres cieux, notamment aux Etats-Unis, et particulièrement en Californie et en Arizona, qui avaient contré le stress hydrique croissant par des politiques de réutilisation des eaux usées pour l’irrigation agricole, réduisant ainsi la pression sur les nappes phréatiques tout en optimisant la production alimentaire.
Mais pour cueillir ces fruits, encore faut-il que tous les acteurs concernés jouent pleinement leur rôle et, surtout, qu’ils collaborent, comme l’a laissé entendre le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, à la 2ème édition du Forum Nexus WEFE, organisé cette semaine à Tanger. Car oui, la clé du succès repose sur une gouvernance décloisonnée, où l’État joue un rôle de facilitateur, où les régions s’approprient leurs ressources et où le dialogue intersectoriel devient la norme. L’idée est donc d’orchestrer une véritable symphonie entre institutions, territoires et acteurs économiques et sociaux, changeant ainsi la trajectoire de notre développement vers un modèle plus performant et plus durable.
