Une patience en béton, des nerfs d’acier et un stoïcisme à toute épreuve. Voici ce qu’il faut parfois aux touristes pour faire face à un bon nombre de taximen qui bafouent, en toute quiétude, la réglementation sur les tarifs, pourtant applicables à tous les usagers de ce service, quelle que soit leur nationalité.
Dans presque toutes les villes du Royaume, surtout celles qui vivent essentiellement des recettes drainées par le tourisme et l’artisanat, les chauffeurs de taxis restent les premiers «ambassadeurs» du pays, soient ceux que le touriste rencontre dès la sortie de l’aéroport, de la gare ferroviaire, ou tôt le matin en bas de l’hôtel. En d’autres termes, la réputation chaleureuse du Royaume, sa principale vitrine et son fonds de commerce, dépend, entre autres, du comportement de ces conducteurs.
Or, parmi ces professionnels, dotés d’un permis de « confiance » et censés adopter un comportement exemplaire, digne de la générosité nationale, d’aucuns, peu scrupuleux, voient en tout étranger, tout citoyen à l’accent d’ailleurs, une vache à lait dont il faudrait traire un maximum de crème fraîche.
Dans cette perspective, ces prestataires de services se permettent d’imposer des tarifs foudroyants, des itinéraires kilométriques, voire des discussions indésirables à leurs clients, en leur donnant envie de déguerpir ou, dans le meilleur des cas, de porter plainte contre eux pour comportement abusif.
Certains touristes étrangers sont même facturés en dollars ou en euros, alors que les transactions en devises étrangères sont strictement interdites sur le sol marocain.
Pour mettre le holà à ces dérapages qui obèrent le tourisme national, les autorités n’hésitent pas à se plier en quatre dans leur éternelle chasse aux insoumis. A Marrakech, par exemple, les taximen sont obligés d’afficher leurs tarifs au vu et au su de leur clientèle, pour tuer dans l’œuf toute tentative d’arnaque.
Mais encore, les plus rusés trouvent toujours la faille. Comment donc protéger ces usagers et par ricochet notre tourisme ? En digitalisant nos taxis ? En autorisant une nouvelle concurrence pour que la loi du marché fasse son effet ? Un dilemme à méditer !
Dans presque toutes les villes du Royaume, surtout celles qui vivent essentiellement des recettes drainées par le tourisme et l’artisanat, les chauffeurs de taxis restent les premiers «ambassadeurs» du pays, soient ceux que le touriste rencontre dès la sortie de l’aéroport, de la gare ferroviaire, ou tôt le matin en bas de l’hôtel. En d’autres termes, la réputation chaleureuse du Royaume, sa principale vitrine et son fonds de commerce, dépend, entre autres, du comportement de ces conducteurs.
Or, parmi ces professionnels, dotés d’un permis de « confiance » et censés adopter un comportement exemplaire, digne de la générosité nationale, d’aucuns, peu scrupuleux, voient en tout étranger, tout citoyen à l’accent d’ailleurs, une vache à lait dont il faudrait traire un maximum de crème fraîche.
Dans cette perspective, ces prestataires de services se permettent d’imposer des tarifs foudroyants, des itinéraires kilométriques, voire des discussions indésirables à leurs clients, en leur donnant envie de déguerpir ou, dans le meilleur des cas, de porter plainte contre eux pour comportement abusif.
Certains touristes étrangers sont même facturés en dollars ou en euros, alors que les transactions en devises étrangères sont strictement interdites sur le sol marocain.
Pour mettre le holà à ces dérapages qui obèrent le tourisme national, les autorités n’hésitent pas à se plier en quatre dans leur éternelle chasse aux insoumis. A Marrakech, par exemple, les taximen sont obligés d’afficher leurs tarifs au vu et au su de leur clientèle, pour tuer dans l’œuf toute tentative d’arnaque.
Mais encore, les plus rusés trouvent toujours la faille. Comment donc protéger ces usagers et par ricochet notre tourisme ? En digitalisant nos taxis ? En autorisant une nouvelle concurrence pour que la loi du marché fasse son effet ? Un dilemme à méditer !
Houda BELABD