La vague d’étudiants marocains continue à déferler sur les grandes écoles françaises. Cette année, 41 étudiants marocains sur 60 étrangers ont réussi le concours X, qui permet d’intégrer la prestigieuse École polytechnique de Paris. Ils devancent ainsi de très loin les autres pays francophones, comme la Tunisie (10 étudiants), l’Algérie (1), ou encore le Liban (1). Une performance exceptionnelle, qui confirme encore une fois le niveau élevé des étudiants nationaux.
Formés dans les CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles) publiques marocaines, et sans oublier le Lydex Benguérir, ces étudiants qui démontrent chaque année l’excellence de la formation académique marocaine, particulièrement dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie…), représentent ce que forme l’école marocaine de meilleur, la crème de la crème de l’Education nationale.
Et à la fin de leur formation académique, une élite prête à servir son pays, à condition bien sûr qu’ils décident de revenir. Car à n’en pas douter, plusieurs d’entre ces étudiants, une fois le prestigieux diplôme en poche, céderaient, comme à l’accoutumée, aux sirènes des salles de marchés et des grands groupes européens, avec leurs salaires à six chiffres (en euros annuellement). Leur cas n’est pas différent des centaines de médecins, ingénieurs ou techniciens spécialisés qui décident chaque année de quitter le pays.
Cette fuite des cerveaux a un fâcheux effet sur notre développement et notre croissance économique, et nous empêche de mener à bien des chantiers vitaux pour l’avenir du Maroc. Que faire alors ? Nos entreprises, et encore moins notre administration publique, n’ont pas les moyens de concurrencer les pays occidentaux en termes de salaires. Il faut donc miser sur d’autres leviers pour rendre le retour de nos lauréats au Maroc désirable, comme leur attachement à la mère-patrie, les conditions de travail et d’évolution et, plus important encore, la mise en avant d’un projet national qui motive leur engagement.
Formés dans les CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles) publiques marocaines, et sans oublier le Lydex Benguérir, ces étudiants qui démontrent chaque année l’excellence de la formation académique marocaine, particulièrement dans les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie…), représentent ce que forme l’école marocaine de meilleur, la crème de la crème de l’Education nationale.
Et à la fin de leur formation académique, une élite prête à servir son pays, à condition bien sûr qu’ils décident de revenir. Car à n’en pas douter, plusieurs d’entre ces étudiants, une fois le prestigieux diplôme en poche, céderaient, comme à l’accoutumée, aux sirènes des salles de marchés et des grands groupes européens, avec leurs salaires à six chiffres (en euros annuellement). Leur cas n’est pas différent des centaines de médecins, ingénieurs ou techniciens spécialisés qui décident chaque année de quitter le pays.
Cette fuite des cerveaux a un fâcheux effet sur notre développement et notre croissance économique, et nous empêche de mener à bien des chantiers vitaux pour l’avenir du Maroc. Que faire alors ? Nos entreprises, et encore moins notre administration publique, n’ont pas les moyens de concurrencer les pays occidentaux en termes de salaires. Il faut donc miser sur d’autres leviers pour rendre le retour de nos lauréats au Maroc désirable, comme leur attachement à la mère-patrie, les conditions de travail et d’évolution et, plus important encore, la mise en avant d’un projet national qui motive leur engagement.