Il n’y a pas si longtemps, elle était connue comme le pays des lumières, de la civilisation et de la démocratie. Aujourd’hui, elle est noyée dans le chaos, surtout après le choc causé par la vidéo de la mort du jeune Nahel, 17 ans d’origine maghrébine, tué par un tir policier à bout portant. La France, terre de la Révolution et symbole de la Liberté, s’est très vite transformée en un théâtre d’indignation collective et d’émeutes populaires, ayant conduit à plus de 23.000 feux sur la voie publique, pas moins de 12.000 véhicules incendiés, sans oublier les milliers de bâtiments endommagés.
Une anarchie qui touche de plein fouet les industries françaises, et l’agriculture, qui a vu sa pénurie de main d’œuvre s’aggraver, générant un énorme manque à gagner pour le secteur ! Faute de bras, Paris qui, à peine il y a un an et demi, cherchait à limiter l’entrée des magrébins à l’Hexagone, se tourne désormais vers les saisonniers marocains pour sauver ses récoltes, mais aussi pour calmer la grogne des agriculteurs, aujourd’hui obligés de détruire leurs cultures. C’est dire si la France qui, malgré les tensions entre les deux pays, demeure le principal partenaire économique du Royaume, a besoin, tout comme le Maroc de préserver cette amitié de longue date en interne proie à de fréquentes fluctuations.
Cette interdépendance implique une coopération basée sur le respect mutuel, loin des legs coloniaux. L’évolution de la géopolitique mondiale incite ainsi la France, comme l’a bien souligné son ambassadeur à Rabat sur les colonnes de notre confrère « L’Economiste », à s’adapter et à changer les vieux réflexes et les schémas de pensée. C’est d’ailleurs la seule manière pour diminuer ce sentiment anti-France, qui gagne du terrain sous nos cieux.
Une anarchie qui touche de plein fouet les industries françaises, et l’agriculture, qui a vu sa pénurie de main d’œuvre s’aggraver, générant un énorme manque à gagner pour le secteur ! Faute de bras, Paris qui, à peine il y a un an et demi, cherchait à limiter l’entrée des magrébins à l’Hexagone, se tourne désormais vers les saisonniers marocains pour sauver ses récoltes, mais aussi pour calmer la grogne des agriculteurs, aujourd’hui obligés de détruire leurs cultures. C’est dire si la France qui, malgré les tensions entre les deux pays, demeure le principal partenaire économique du Royaume, a besoin, tout comme le Maroc de préserver cette amitié de longue date en interne proie à de fréquentes fluctuations.
Cette interdépendance implique une coopération basée sur le respect mutuel, loin des legs coloniaux. L’évolution de la géopolitique mondiale incite ainsi la France, comme l’a bien souligné son ambassadeur à Rabat sur les colonnes de notre confrère « L’Economiste », à s’adapter et à changer les vieux réflexes et les schémas de pensée. C’est d’ailleurs la seule manière pour diminuer ce sentiment anti-France, qui gagne du terrain sous nos cieux.