Il y a à peine quelques semaines, tous les sondages estimaient que le Parti Populaire (PP) espagnol allait rafler la mise durant les élections législatives. Sauf que dimanche dernier, Pedro Sanchez, Président du Gouvernement espagnol et grand allié du Royaume, a créé la surprise en décrochant la deuxième place in extremis, augmentant ainsi ses chances de se maintenir au pouvoir via les coalitions. La prochaine phase sera donc suivie de près par le Maroc, qui s’est retrouvé invité, malgré lui, dans la campagne électorale, avec une extrême droite au discours dur à l’encontre de Rabat.
Car si l’actuel gouvernement ibérique a exprimé clairement son attachement aux relations amicales avec le Maroc et au respect de la feuille de route établie l’année dernière, Alberto Núñez Feijóo, leader du PP, s’est montré, quant à lui, ambigu sur la question, tout en a chant sa volonté de rétablir les liens avec Alger. Sauf que loin des positions électoralistes, ce dernier, n’ayant pas de majorité absolue, est contraint de donner des gages aux autres partis pour pouvoir former un gouvernement, ce qui requiert plus de pragmatisme.
Côté économique, le pragmatisme implique la continuité des accords avec le Royaume, sachant que depuis le rétablissement des relations entre les deux pays, le business bat des records, avec des perspectives encore plus prometteuses, surtout avec la candidature Espagne-Portugal-Maroc à la Coupe du Monde 2030.
Au niveau politique, les dividendes d’une relation prospère avec Rabat sont de notoriété publique, particulièrement en matière de lutte contre la migration illégale, celle-ci étant la bête noire des pays européens et l’une des principales préoccupations des populations espagnoles.
C’est dire que la realpolitik impose à la droite espagnole de ne pas revenir sur le fond de la décision du gouvernement Sanchez, qui est avant tout une décision d’Etat, à l’instar de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, annoncée par Trump le 10 décembre 2020 et qui demeure en vigueur malgré le changement d’Administration. De plus, le PP a de grands alliés au Maroc, dont l’Istiqlal et le RNI, qui vont peser de tout leur poids pour garantir la stabilité des rapports maroco-espagnols. Car, après tout, le rebasculement dans une ère de tensions n’est profitable à personne !
Car si l’actuel gouvernement ibérique a exprimé clairement son attachement aux relations amicales avec le Maroc et au respect de la feuille de route établie l’année dernière, Alberto Núñez Feijóo, leader du PP, s’est montré, quant à lui, ambigu sur la question, tout en a chant sa volonté de rétablir les liens avec Alger. Sauf que loin des positions électoralistes, ce dernier, n’ayant pas de majorité absolue, est contraint de donner des gages aux autres partis pour pouvoir former un gouvernement, ce qui requiert plus de pragmatisme.
Côté économique, le pragmatisme implique la continuité des accords avec le Royaume, sachant que depuis le rétablissement des relations entre les deux pays, le business bat des records, avec des perspectives encore plus prometteuses, surtout avec la candidature Espagne-Portugal-Maroc à la Coupe du Monde 2030.
Au niveau politique, les dividendes d’une relation prospère avec Rabat sont de notoriété publique, particulièrement en matière de lutte contre la migration illégale, celle-ci étant la bête noire des pays européens et l’une des principales préoccupations des populations espagnoles.
C’est dire que la realpolitik impose à la droite espagnole de ne pas revenir sur le fond de la décision du gouvernement Sanchez, qui est avant tout une décision d’Etat, à l’instar de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, annoncée par Trump le 10 décembre 2020 et qui demeure en vigueur malgré le changement d’Administration. De plus, le PP a de grands alliés au Maroc, dont l’Istiqlal et le RNI, qui vont peser de tout leur poids pour garantir la stabilité des rapports maroco-espagnols. Car, après tout, le rebasculement dans une ère de tensions n’est profitable à personne !