Contrairement à l’année précédente, le Maroc a obtenu un classement inférieur dans l’indice « Global Peace » élaboré par l’Institut pour l’Economie et la Paix. Classé 84ème à l’échelle mondiale, le Royaume a dégringolé de 10 places avec un score de 2,02. Or, cette dégringolade n’est pas le reflet d’une régression de notre pays qui, à l’opposé de ce que peuvent déduire des observateurs pressés, n’est pas moins sûr qu’il ne l’était il y a un an. L’index juge le niveau de paix dans chaque pays sur la base de trois indicateurs : sécurité locale, engagement dans des conflits et niveau de militarisation. Et c’est là qu’il faut lire entre les lignes. Bien qu’il ait reculé dans l’indice global, le Maroc a amélioré son classement dans l’indice de militarisation en étant classé 47ème alors qu’il était à la 74ème place en 2022.
Plus important encore, le Royaume est classé avant l’Algérie qui a été reléguée au 116ème rang. Cela dit, l’institut australien fait la part des choses et confirme ainsi la politique belliqueuse du régime algérien qui s’est lancé dans une folle course à l’armement avec un budget militaire astronomique en 2023 (22 milliards de dollars). Face à cette frénésie militariste, le Maroc fait preuve de modération dans sa politique de modernisation de ses capacités défensives avec des choix d’armes ciblés et bien calculés, selon les besoins qu’exige la sauvegarde de son intégrité territoriale face à la menace du Polisario, qui, rappelons-le, s’est retiré, depuis 2020, de l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Maintenant, il est clair que la course à l’armement ne concerne que le voisin de l’Est qui y est engagé avec outrance, selon les conclusions du rapport de l’institut australien. A contrario, le Maroc est crédité d’une bonne image aux yeux de la communauté internationale. Connu pour son pacifisme et son apport incontestable aux missions onusiennes de maintien de la paix, le Royaume est perçu comme un pôle de stabilité en Afrique, étant donné sa constance et la crédibilité de ses engagements internationaux.
Plus important encore, le Royaume est classé avant l’Algérie qui a été reléguée au 116ème rang. Cela dit, l’institut australien fait la part des choses et confirme ainsi la politique belliqueuse du régime algérien qui s’est lancé dans une folle course à l’armement avec un budget militaire astronomique en 2023 (22 milliards de dollars). Face à cette frénésie militariste, le Maroc fait preuve de modération dans sa politique de modernisation de ses capacités défensives avec des choix d’armes ciblés et bien calculés, selon les besoins qu’exige la sauvegarde de son intégrité territoriale face à la menace du Polisario, qui, rappelons-le, s’est retiré, depuis 2020, de l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Maintenant, il est clair que la course à l’armement ne concerne que le voisin de l’Est qui y est engagé avec outrance, selon les conclusions du rapport de l’institut australien. A contrario, le Maroc est crédité d’une bonne image aux yeux de la communauté internationale. Connu pour son pacifisme et son apport incontestable aux missions onusiennes de maintien de la paix, le Royaume est perçu comme un pôle de stabilité en Afrique, étant donné sa constance et la crédibilité de ses engagements internationaux.