Dès le début, cela semblait comme une erreur ou plutôt un énorme oubli. Puis, une fois passé l’enthousiasme de la signature de l’accord tripartite au Palais Royal de Rabat et au fur et à mesure que le temps passait, un doute perplexe s’installait à la faveur du manque d’empressement de notre nouveau-ancien ami israélien de réparer cette erreur ou cet oubli. Il s’agit bien entendu de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara marocain qui vient d’être actée officiellement, sans équivoques ni ambiguïtés.
Certes, durant les derniers mois et les dernières semaines, les signes avant-coureurs de cette reconnaissance se sont multipliés au gré de déclarations d’officiels israéliens, dont l’actuel Président de la Knesset, Amir Ohana, qui nous en avait fait part en novembre 2022 à l’occasion d’une interview exclusive accordée à « L’Opinion ». Soit plusieurs mois avant sa collègue au gouvernement Netanyahu, la ministre du Transport et de la Sécurité routière, Miri Regev, qui l’avait clairement annoncé lors de sa visite personnelle et professionnelle au Maroc, fin mai 2023.
Mais il a fallu attendre un timing très particulier pour que cette reconnaissance soit officialisée par une lettre adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, un format solennel, unilatéral et sans contrepartie ni concession «apparente» qui ressemble à s’y méprendre à celui adopté en mars 2022 par le chef du gouvernement espagnol, Pédro Sanchez, pour la reconnaissance de la primauté du plan marocain d’autonomie avancée pour le Sahara sur toutes les autres options. Ce timing est celui de la date symbolique du 17 juillet 2023, préalablement annoncée comme celle de l’expiration sans renouvellement de l’accord de pêche Maroc-UE.
À eux seuls, ce format et surtout ce timing de la reconnaissance israélienne de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, constituent un message fort adressé aux alliés d’hier, d’aujourd’hui, comme de demain, que le temps des tergiversations et de l’ambiguïté sur la cause nationale sacrée du Sahara marocain est pleinement révolu. Et que l’heure était maintenant au pragmatisme et aux partenariats gagnant-gagnant, d’État à État, d’hommes à hommes et d’égal à égal.
Certes, durant les derniers mois et les dernières semaines, les signes avant-coureurs de cette reconnaissance se sont multipliés au gré de déclarations d’officiels israéliens, dont l’actuel Président de la Knesset, Amir Ohana, qui nous en avait fait part en novembre 2022 à l’occasion d’une interview exclusive accordée à « L’Opinion ». Soit plusieurs mois avant sa collègue au gouvernement Netanyahu, la ministre du Transport et de la Sécurité routière, Miri Regev, qui l’avait clairement annoncé lors de sa visite personnelle et professionnelle au Maroc, fin mai 2023.
Mais il a fallu attendre un timing très particulier pour que cette reconnaissance soit officialisée par une lettre adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, un format solennel, unilatéral et sans contrepartie ni concession «apparente» qui ressemble à s’y méprendre à celui adopté en mars 2022 par le chef du gouvernement espagnol, Pédro Sanchez, pour la reconnaissance de la primauté du plan marocain d’autonomie avancée pour le Sahara sur toutes les autres options. Ce timing est celui de la date symbolique du 17 juillet 2023, préalablement annoncée comme celle de l’expiration sans renouvellement de l’accord de pêche Maroc-UE.
À eux seuls, ce format et surtout ce timing de la reconnaissance israélienne de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, constituent un message fort adressé aux alliés d’hier, d’aujourd’hui, comme de demain, que le temps des tergiversations et de l’ambiguïté sur la cause nationale sacrée du Sahara marocain est pleinement révolu. Et que l’heure était maintenant au pragmatisme et aux partenariats gagnant-gagnant, d’État à État, d’hommes à hommes et d’égal à égal.