Comme chaque année, dès que la température fait flamber le mercure, la liste des plages marocaines propices à la baignade, dans le respect entier de l’écosystème, est publiée. Mais, alors que les médias et le grand public ont les yeux rivés sur ces plages «on fleek» qui exhalent le sel de mer et la joie de vivre à plein nez, il y en a tant d’autres où l’incivisme et le manque d’hygiène sont à déplorer.
L’allusion est ici faite à ces plages où des montagnes de canettes et de bouteilles de limonade maculent un paysage parsemé, à perte de vue, d’une kyrielle de familles nonchalamment vautrées sur des matelas de lit qu’elles ont eu la cocasse idée de juxtaposer sous une infinité de parasols drapés, histoire de créer un lounge imaginaire au bord de la mer. Au milieu de ce décor ébouriffant, les nuisances sonores sont omniprésentes, de jour comme de nuit, en ces lieux censés être entièrement voués à la détente, en raison entre autres des matchs de football qui s’y jouent jusqu’au petit matin. De même, nul besoin de préciser que ces plages sont dépourvues de sanitaires, de douches et d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Pis, aménager une petite voie piétonne pour éviter aux estivants cette sensation de brûlure de deuxième degré au niveau des pieds sur le sable cuisant, y est même devenu un luxe. Pour ajouter du malaise au malaise, des gardiens auto-déclarés modérateurs des lieux prennent d’assaut les parkings du bord de mer, d’un bout à l’autre, exigeant des estivants des tarifs mirobolants, qui avoisinent parfois le SMIG du Népal. C’est dire que les journées en plage, attendues impatiemment tout au long de l’année par les familles marocaines, se transforment en de véritables journées d’enfer. Hélas, rien ne changera tant qu’il n’y a pas de prise de conscience collective, et ce, peu importe l’ampleur des initiatives prises ou qui seront prises par les autorités locales. Car le changement, c’est l’affaire de chacun d’entre nous.
L’allusion est ici faite à ces plages où des montagnes de canettes et de bouteilles de limonade maculent un paysage parsemé, à perte de vue, d’une kyrielle de familles nonchalamment vautrées sur des matelas de lit qu’elles ont eu la cocasse idée de juxtaposer sous une infinité de parasols drapés, histoire de créer un lounge imaginaire au bord de la mer. Au milieu de ce décor ébouriffant, les nuisances sonores sont omniprésentes, de jour comme de nuit, en ces lieux censés être entièrement voués à la détente, en raison entre autres des matchs de football qui s’y jouent jusqu’au petit matin. De même, nul besoin de préciser que ces plages sont dépourvues de sanitaires, de douches et d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Pis, aménager une petite voie piétonne pour éviter aux estivants cette sensation de brûlure de deuxième degré au niveau des pieds sur le sable cuisant, y est même devenu un luxe. Pour ajouter du malaise au malaise, des gardiens auto-déclarés modérateurs des lieux prennent d’assaut les parkings du bord de mer, d’un bout à l’autre, exigeant des estivants des tarifs mirobolants, qui avoisinent parfois le SMIG du Népal. C’est dire que les journées en plage, attendues impatiemment tout au long de l’année par les familles marocaines, se transforment en de véritables journées d’enfer. Hélas, rien ne changera tant qu’il n’y a pas de prise de conscience collective, et ce, peu importe l’ampleur des initiatives prises ou qui seront prises par les autorités locales. Car le changement, c’est l’affaire de chacun d’entre nous.