Chaque été, les estivants marocains se rendent aux diverses plages qu’offrent nos deux façades maritimes. Un moment de repos et de convivialité qui se transforme, dans la majorité des cas, en mauvaise expérience. Avant même que leurs pieds ne foulent le sable, ils sont harcelés par les gardiens de voitures, les loueurs de parasols et de transats, les vendeurs à la sauvette…
A cela s’ajoutent les incivilités et les comportements irritants qui deviennent la règle. Pour ne citer que quelques exemples, il y a ces personnes qui étendent des draps sur les parasols, gâchant la vue aux autres. Ou encore ceux qui organisent des matchs de foot, ne se souciant guère du danger pour les enfants et les adultes. Et, enfin, les détritus laissés ça et là, par des estivants inconscients.
Les cafés et restaurants profitent également de cette période afin de multiplier leurs chiffres d’affaires, en augmentant les prix et en mégotant sur la qualité et l’hygiène. Le citoyen qui, par choix ou par contrainte, a décidé de passer ses vacances dans son pays, a la désagréable sensation d’être le dindon de la farce de dizaines de petits opportunistes. Des sangsues que ni les autorités ni la morale ne dissuadent. Censée être un des derniers espaces de mixité sociale, la plage devient aussi discriminante qu’ailleurs. Ceux qui ont les moyens préfèrent se barricader dans des plages privées, loin du reste de la population. Est-ce bien cela le modèle que l’on veut pour notre société ? Que la mauvaise organisation et l’incivilité ne soient subies que par la classe moyenne et populaire ? Les autorités ont évidemment leur part de responsabilité, notamment dans le laisser-faire par rapport à des activités pourtant interdites ou soumises à des règles strictes, comme jouer au ballon ou encore louer des espaces, du matériel, des jet-skis, des quads… Mais il faut aussi qu’on se remette en question en tant que société, sur notre souci de l’autre et notre capacité à maintenir collectivement en bon état un espace de vie commun.
A cela s’ajoutent les incivilités et les comportements irritants qui deviennent la règle. Pour ne citer que quelques exemples, il y a ces personnes qui étendent des draps sur les parasols, gâchant la vue aux autres. Ou encore ceux qui organisent des matchs de foot, ne se souciant guère du danger pour les enfants et les adultes. Et, enfin, les détritus laissés ça et là, par des estivants inconscients.
Les cafés et restaurants profitent également de cette période afin de multiplier leurs chiffres d’affaires, en augmentant les prix et en mégotant sur la qualité et l’hygiène. Le citoyen qui, par choix ou par contrainte, a décidé de passer ses vacances dans son pays, a la désagréable sensation d’être le dindon de la farce de dizaines de petits opportunistes. Des sangsues que ni les autorités ni la morale ne dissuadent. Censée être un des derniers espaces de mixité sociale, la plage devient aussi discriminante qu’ailleurs. Ceux qui ont les moyens préfèrent se barricader dans des plages privées, loin du reste de la population. Est-ce bien cela le modèle que l’on veut pour notre société ? Que la mauvaise organisation et l’incivilité ne soient subies que par la classe moyenne et populaire ? Les autorités ont évidemment leur part de responsabilité, notamment dans le laisser-faire par rapport à des activités pourtant interdites ou soumises à des règles strictes, comme jouer au ballon ou encore louer des espaces, du matériel, des jet-skis, des quads… Mais il faut aussi qu’on se remette en question en tant que société, sur notre souci de l’autre et notre capacité à maintenir collectivement en bon état un espace de vie commun.