Du sérieux pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes dignes des Marocains. Ce message fort adressé par le Souverain lors du discours du Trône implique, d’un côté, une prise de conscience collective de tous les citoyens, qui sont le premier acteur du changement, mais requiert également une reconfiguration des processus de gestion de toutes les institutions nationales, de la petite Mouqataâ aux grands départements ministériels, où les grandes décisions du Royaume sont prises. Le paramétrage devrait se faire selon une approche ascendante, en s’attaquant tout d’abord aux chantiers stratégiques permettant la bonne gestion territoriale, tels que la régionalisation avancée, qui s’est affirmée comme étant un mouvement majeur de transformation des appareils de l’Etat.
Dans ce sillage, de nouvelles stratégies ont vu le jour, des réformes correctes ont été menées, des mécanismes de pilotage et de coordination ont été instaurés, de sorte à doter le pays d’une organisation territoriale capable de relever les nouveaux défis de la gouvernance. Des efforts louables, certes, mais il n’en demeure pas moins qu’un long chemin reste à parcourir pour atteindre le niveau souhaité par la population.
Car, en fin de compte, l’essentiel du PIB national est toujours porté par trois régions sur douze, sachant que huit régions ont un PIB nominal par habitant inférieur à la moyenne nationale. Un fossé abyssal de richesse entre régions qui reflète non seulement les disparités en termes de ressources naturelles, mais également et surtout les lacunes des cadres dans lesquels évoluent les collectivités territoriales.
Aujourd’hui, une batterie de mesures juridiques, humaines et matérielles a été mise en place par les différents départements ministériels pour offrir à ces dernières les moyens d’autonomisation et de réussite. Mais pour garantir la réussite de ces mesures et créer un effet d’électrochoc, il faut instaurer les garde-fous nécessaires pour veiller au respect des procédures et mettre fin aux mauvaises pratiques qui gangrènent l’administration publique.
Dans ce sillage, de nouvelles stratégies ont vu le jour, des réformes correctes ont été menées, des mécanismes de pilotage et de coordination ont été instaurés, de sorte à doter le pays d’une organisation territoriale capable de relever les nouveaux défis de la gouvernance. Des efforts louables, certes, mais il n’en demeure pas moins qu’un long chemin reste à parcourir pour atteindre le niveau souhaité par la population.
Car, en fin de compte, l’essentiel du PIB national est toujours porté par trois régions sur douze, sachant que huit régions ont un PIB nominal par habitant inférieur à la moyenne nationale. Un fossé abyssal de richesse entre régions qui reflète non seulement les disparités en termes de ressources naturelles, mais également et surtout les lacunes des cadres dans lesquels évoluent les collectivités territoriales.
Aujourd’hui, une batterie de mesures juridiques, humaines et matérielles a été mise en place par les différents départements ministériels pour offrir à ces dernières les moyens d’autonomisation et de réussite. Mais pour garantir la réussite de ces mesures et créer un effet d’électrochoc, il faut instaurer les garde-fous nécessaires pour veiller au respect des procédures et mettre fin aux mauvaises pratiques qui gangrènent l’administration publique.