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Licenciements abusifs à Huelva : des saisonnières marocaines lâchées par la Justice espagnole


Rédigé par Anass Machloukh Jeudi 11 Mars 2021

Victimes de harcèlement sexuel, des saisonnières marocaines en Espagne ont déposé plainte contre leur supérieur, un geste qui, selon elles, leur aurait valu d’être licenciées par leur entreprise, dont le chef a été acquitté par la justice. Détails



Licenciements abusifs à Huelva : des saisonnières marocaines lâchées par la Justice espagnole

La justice espagnole a acquitté un homme d’affaires, soupçonné de licenciements abusifs contre des saisonnières marocaines, qui travaillaient dans une ferme de fraises dans la région de Huelva. Ce chef d’entreprise a été relaxé par le tribunal social 2 de Huelva.

Selon le média espagnol ABC, l’affaire remonte à 2018. Ces femmes marocaines ont été recrutées en vertu d’un accord bilatéral, signé entre les gouvernements marocain et espagnol. Ces dernières jugent que le dépôt de leur plainte contre leur supérieur, pour harcèlement sexuel, est la raison derrière la rupture de leur contrat de travail.

Lors du procès qui a eu lieu il y’a deux semaines, le tribunal a rejeté leurs accusations, sous prétexte qu’« elles n’ont pas fondé leur récit sur des faits avérés, vu leurs déclarations contradictoires », ajoutant que l’entreprise en question n’est pas responsable juridiquement. Ainsi, le chef de l’entreprise a été acquitté et disculpé des accusations de licenciement abusif. Il ne versera ainsi aucun dédommagement aux plaignantes.

Le tribunal de Huelva s’est basé sur des documents fournis par l’entreprise ainsi que sur les témoignages d’autres personnes, dont des interprètes, ayant assisté à la réunion entre les saisonnières et le propriétaire de l’entreprise, au cours de laquelle elles furent informées de leur licenciement. Selon la même source, l’entreprise a justifié sa décision par des raisons économiques, évoquant la baisse de sa production de fraises.

Par ailleurs, la personne accusée de harcèlement et d’abus sexuels a été arrêtée et relâchée. Elle a été poursuivie en état de liberté. Le procureur avait requis quatre ans et demi de prison ferme, assortis d’une amende.
 
 
 
 
 
 








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