Depuis quelques temps, on observe une tendance qui prend de l’ampleur : aimer rester à la maison. Si beaucoup ont vécu le confinement comme un arrêt de leurs libertés sociales et le semi-confinement comme un moment entre-deux, entre la vie sociale extérieure et une réorganisation d’une vie plus casanière, même avec les autres, une réflexion a pu découler de tout cela. Notre société étant de plus en plus stressée, pressée et préoccupée du regard des autres, le Nesting s’affirme comme un véritable antistress. Résultat : rester chez soi devient presque plus à la mode que de sortir.
Nester, autrement dit, faire son petit nid douillet, est devenu le nouveau cool au même titre que chiller ou encore binge-watcher. On peut enfin préférer rester chez soi à ne rien faire plutôt que de voir ses amis et sortir, sans en avoir honte. « Synonyme de casanier, le nester apprécie tout particulièrement son cocon, son nid douillet, son home sweet home protecteur, dans lequel il se sent si bien », souligne Dr Rokia Benbrahim, psychologue.
Le Nesting, une question d’équilibre
Se réfugier chez soi, cela permet de se ressourcer, d’apprendre à être bien avec soi-même et de profiter des petits plaisirs de la vie. « Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer. Un certain degré de plaisir est nécessaire. Chaque personne a son propre point d’équilibre », explique Dr Benbrahim.
« Pour le trouver, la connaissance de soi est nécessaire, mais la société d’aujourd’hui ne nous conduit pas à développer notre propre responsabilité pour notre santé. Nous sommes de plus en plus malheureux et anxieux », détaille la spécialiste.
En d’autres termes, il nous faut prendre le temps de nous retrouver chez nous, dans notre cocon protecteur qu’est notre appartement, loin du bruit et du stress quotidiens.« Je pense que sortir, cela peut être très fun et avoir ses avantages. Mais rester à la maison également. Je ne crois pas que les gens devraient être dans le mode nesting H24 et 7j/7. Tout dans la vie est une question d’équilibre et de modération », indique la spécialiste.
À l’heure du burn-out, de l’hyperconnexion sur son smartphone, rares sont les moments où l’on a le luxe de se reposer. Pourtant, c’est une nécessité pour notre santé. Le corps humain n’est pas une machine et a lui aussi besoin de se recharger. Pour autant, le nesting ne consiste pas à rester tout le temps chez soi et à ne plus profiter des opportunités qui se présentent à nous. « Voyagez, explorez, apprenez sur le monde. Puis rentrez à la maison et relaxez-vous », recommande Dr Benbrahim.
Le Nesting, bon pour la santé
Le Nesting consiste donc à ralentir et à prendre du temps pour soi. Mais pourquoi le faire obligatoirement à la maison ? Les journées étant chargées, nous passons très peu de temps chez nous. Ajoutez à cela le stress quotidien éprouvé au boulot, la circulation, les mauvaises nouvelles journalières… « Tous ces différents contextes suscitent le besoin de se concocter une bulle de confort où nous nous sentons en sécurité », précise la psychologue.
Alors avant que ces symptômes ne viennent frapper à la porte de nos organismes, il faut se préserver et pourquoi pas succomber à cette tendance du Nesting. Plusieurs études britanniques ont d’ailleurs démontré que « se réserver du temps à la maison contribue à réduire le stress engendré par la vie quotidienne. Elles recommandent même de faire de la pâtisserie ou de jardiner sur son balcon, ce qui serait plus efficace que la lecture ». Ces activités permettraient non seulement de se « reconnecter avec soi-même » mais également d’améliorer notre vie sociale et nos relations avec les autres.
Choisir la sieste plutôt qu’une virée shopping, se remettre à la grasse matinée et laisser tomber la course à pied, lire un livre et s’éloigner des écrans, prendre soin de ses plantes d’intérieur, cuisiner... Autant d’occupations qui auraient le pouvoir de faire baisser le cortisol, l’hormone du stress.
Enfin, le Nesting nous permet de trouver le bonheur dans les choses simples de la vie. Pas besoin d’alimenter nos stories Instagram en se montrant dans le dernier restaurant à la mode, ce que pensent les autres nous importe peu, ce qui nous rend heureux, c’est ce qui ne s’achète pas.
Nester, autrement dit, faire son petit nid douillet, est devenu le nouveau cool au même titre que chiller ou encore binge-watcher. On peut enfin préférer rester chez soi à ne rien faire plutôt que de voir ses amis et sortir, sans en avoir honte. « Synonyme de casanier, le nester apprécie tout particulièrement son cocon, son nid douillet, son home sweet home protecteur, dans lequel il se sent si bien », souligne Dr Rokia Benbrahim, psychologue.
Le Nesting, une question d’équilibre
Se réfugier chez soi, cela permet de se ressourcer, d’apprendre à être bien avec soi-même et de profiter des petits plaisirs de la vie. « Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer. Un certain degré de plaisir est nécessaire. Chaque personne a son propre point d’équilibre », explique Dr Benbrahim.
« Pour le trouver, la connaissance de soi est nécessaire, mais la société d’aujourd’hui ne nous conduit pas à développer notre propre responsabilité pour notre santé. Nous sommes de plus en plus malheureux et anxieux », détaille la spécialiste.
En d’autres termes, il nous faut prendre le temps de nous retrouver chez nous, dans notre cocon protecteur qu’est notre appartement, loin du bruit et du stress quotidiens.« Je pense que sortir, cela peut être très fun et avoir ses avantages. Mais rester à la maison également. Je ne crois pas que les gens devraient être dans le mode nesting H24 et 7j/7. Tout dans la vie est une question d’équilibre et de modération », indique la spécialiste.
À l’heure du burn-out, de l’hyperconnexion sur son smartphone, rares sont les moments où l’on a le luxe de se reposer. Pourtant, c’est une nécessité pour notre santé. Le corps humain n’est pas une machine et a lui aussi besoin de se recharger. Pour autant, le nesting ne consiste pas à rester tout le temps chez soi et à ne plus profiter des opportunités qui se présentent à nous. « Voyagez, explorez, apprenez sur le monde. Puis rentrez à la maison et relaxez-vous », recommande Dr Benbrahim.
Le Nesting, bon pour la santé
Le Nesting consiste donc à ralentir et à prendre du temps pour soi. Mais pourquoi le faire obligatoirement à la maison ? Les journées étant chargées, nous passons très peu de temps chez nous. Ajoutez à cela le stress quotidien éprouvé au boulot, la circulation, les mauvaises nouvelles journalières… « Tous ces différents contextes suscitent le besoin de se concocter une bulle de confort où nous nous sentons en sécurité », précise la psychologue.
Alors avant que ces symptômes ne viennent frapper à la porte de nos organismes, il faut se préserver et pourquoi pas succomber à cette tendance du Nesting. Plusieurs études britanniques ont d’ailleurs démontré que « se réserver du temps à la maison contribue à réduire le stress engendré par la vie quotidienne. Elles recommandent même de faire de la pâtisserie ou de jardiner sur son balcon, ce qui serait plus efficace que la lecture ». Ces activités permettraient non seulement de se « reconnecter avec soi-même » mais également d’améliorer notre vie sociale et nos relations avec les autres.
Choisir la sieste plutôt qu’une virée shopping, se remettre à la grasse matinée et laisser tomber la course à pied, lire un livre et s’éloigner des écrans, prendre soin de ses plantes d’intérieur, cuisiner... Autant d’occupations qui auraient le pouvoir de faire baisser le cortisol, l’hormone du stress.
Enfin, le Nesting nous permet de trouver le bonheur dans les choses simples de la vie. Pas besoin d’alimenter nos stories Instagram en se montrant dans le dernier restaurant à la mode, ce que pensent les autres nous importe peu, ce qui nous rend heureux, c’est ce qui ne s’achète pas.
Meryem EL BARHRASSI
La cool attitude : un nouvel art de vivre ?
Crise oblige, à force de devoir porter un masque ou garder une bonne distance dès que l’on sort de chez soi, on privilégie les moments en petits comités à la maison et l’on s’organise un intérieur douillet pour vivre bien chez soi et un jardin aménagé pour les premiers jours de soleil. Ce qui passait avant pour une tendance de casanier est aujourd’hui de plus en plus généralisé. S’ajoute aussi à cela la crise économique qui a suivi la crise sanitaire.
Les personnes qui n’ont plus d’emploi, n’ont pas toujours les moyens de sortir et de dépenser leurs économies et même ceux qui ont un travail font plus attention. La pandémie et les nombreuses pertes humaines qui s’y sont rattachées ont également produit un sentiment chez beaucoup d’envie de « rester ensemble », de profiter de la vie et des plaisirs simples et en famille, plutôt que de cumuler sorties et occupations extérieures et d’avoir un agenda de ministre, sans s’offrir du temps pour soi et pour les autres.
Les personnes qui n’ont plus d’emploi, n’ont pas toujours les moyens de sortir et de dépenser leurs économies et même ceux qui ont un travail font plus attention. La pandémie et les nombreuses pertes humaines qui s’y sont rattachées ont également produit un sentiment chez beaucoup d’envie de « rester ensemble », de profiter de la vie et des plaisirs simples et en famille, plutôt que de cumuler sorties et occupations extérieures et d’avoir un agenda de ministre, sans s’offrir du temps pour soi et pour les autres.