Le Maroc s’apprête à réaliser un projet de centrale solaire de 400 mégawatts dans les montagnes de l'Atlas, baptisée Noor Midelt II. Pour la construction de cette installation de grande envergure, six consortiums s'étaient préqualifiés, selon l'Agence marocaine des énergies renouvelables (Masen).
Les six consortiums sont dirigés par Cobra Servicios, Communicaciones y Energia (Espagne), EDF Renouvelables (France), Enel Green Power (Italie), Iberdrola Renovables International (Espagne), International Power (Belgique) et Acwa Power (Arabie saoudite).
Le projet consiste à construire une centrale photovoltaïque avec une capacité de stockage de deux heures. La centrale solaire Noor Midelt II fait partie du plan "Noor" lancé par SM le Roi Mohammed VI.
Les six consortiums sont dirigés par Cobra Servicios, Communicaciones y Energia (Espagne), EDF Renouvelables (France), Enel Green Power (Italie), Iberdrola Renovables International (Espagne), International Power (Belgique) et Acwa Power (Arabie saoudite).
Le projet consiste à construire une centrale photovoltaïque avec une capacité de stockage de deux heures. La centrale solaire Noor Midelt II fait partie du plan "Noor" lancé par SM le Roi Mohammed VI.
Pourquoi optons-nous pour le photovoltaïque ?
L’expérience de Noor Ouarzatate a été suffisante pour mesurer les coûts du solaire thermodynamique, lesquels atteignent environs 800 millions de dirhams par an. Raison pour laquelle le Maroc a opté, cette fois-ci, pour la solaire photovoltaïque qui coûte moins cher ces derniers temps. C’est en tout cas l’explication d’Amine Bennouna, expert en énergies renouvelables.
« La production de l’électricité solaire photovoltaïque coûte moins cher. Elle permet de compenser une partie du stockage, sachant que le prix du stockage de chaleur dans les sels fondus n’a pas changé contrairement au prix de production de l’électricité solaire photovoltaïque », explique-t-il.
Ainsi, la technique du solaire photovoltaïque avec stockage, même s’elle coûte cher, a l’avantage de permettre de produire et de stocker en batterie au fur et à mesure, jusqu’au coucher de soleil.
Le stock est destiné à répondre aux besoins en électricité dans les heures de pic, soit 13 heures et 22 heures. Ce système permet donc, selon Amine Bennouna, de baisser le nombre d’heures de stockage, plus importantes dans la centrale d’Ouarzazate, mais aussi d’éviter les pertes qui résultent de la production solaire dans le cas de l’utilisation de la technique thermodynamique.
Cependant, malgré ses avantages, le solaire photovoltaïque avec stockage fait encore peur aux entreprises en raison de la cherté des batteries mais aussi de leur durée de vie. Raison qui explique que seules six entreprises sont préqualifiées pour ce projet.
« La production de l’électricité solaire photovoltaïque coûte moins cher. Elle permet de compenser une partie du stockage, sachant que le prix du stockage de chaleur dans les sels fondus n’a pas changé contrairement au prix de production de l’électricité solaire photovoltaïque », explique-t-il.
Ainsi, la technique du solaire photovoltaïque avec stockage, même s’elle coûte cher, a l’avantage de permettre de produire et de stocker en batterie au fur et à mesure, jusqu’au coucher de soleil.
Le stock est destiné à répondre aux besoins en électricité dans les heures de pic, soit 13 heures et 22 heures. Ce système permet donc, selon Amine Bennouna, de baisser le nombre d’heures de stockage, plus importantes dans la centrale d’Ouarzazate, mais aussi d’éviter les pertes qui résultent de la production solaire dans le cas de l’utilisation de la technique thermodynamique.
Cependant, malgré ses avantages, le solaire photovoltaïque avec stockage fait encore peur aux entreprises en raison de la cherté des batteries mais aussi de leur durée de vie. Raison qui explique que seules six entreprises sont préqualifiées pour ce projet.
Un emplacement géographique favorable
Selon les explications de notre expert, le photovoltaïque est favorable au soleil intense mais lorsque les températures ambiantes sont élevées, il a tendance de produire un peu moins. Or, à Midlet la température ambiante est meilleure que celle d’Ouarzazate car la température ambiante moyenne annuelle à Midlet est plus basse que celle d’Ouarzatate. De ce fait, « Midlet est le bon endroit pour faire du photovoltaïque avec stockage », estime Amine Bennouna.
Satisfaire le besoin de plus de 800.000 habitants annuellement
Selon notre expert, si on avait opté pour la production de 400 mégawatts direct sans stockage, on aurait pu produire, en classique, 700 GW par an.
Du fait qu’il est fort probable de mettre en place un système d’orientation conçu pour chercher le soleil à l’est et à l’ouest, la centrale est en passe de produire 20% de plus, soit 850 GW d’électricité par an.
Ainsi, « tout en comptant les pertes qui peuvent résulter des opérations de stockage, la production d’électricité dans la centrale de Midlet pourrait répondre aux besoins de 800.000 habitants, y inclus leur industrie et le commerce », détaille-t-il.
Du fait qu’il est fort probable de mettre en place un système d’orientation conçu pour chercher le soleil à l’est et à l’ouest, la centrale est en passe de produire 20% de plus, soit 850 GW d’électricité par an.
Ainsi, « tout en comptant les pertes qui peuvent résulter des opérations de stockage, la production d’électricité dans la centrale de Midlet pourrait répondre aux besoins de 800.000 habitants, y inclus leur industrie et le commerce », détaille-t-il.
Des défis moins inquiétants
Bien qu’il s’agisse d’une construction de grande envergure, la centrale Midlet II est promise à connaître un essor important au regard des expériences réussies du Royaume dans ce registre.
« Les défis sont bien moindres que ceux qu’a connus la réalisation de la centrale de Ouarzazate et d’autres parcs éoliens notamment celui de Taza, à savoir les problèmes de transport des équipements nécessaires vu la topographie du lieu », détaille notre expert.
Outre cet aspect, ajoute-t-il, le Maroc dispose désormais des moyens techniques et humaines pour réussir cette installation de grande envergure, la preuve c’est qu’il y a aujourd’hui des sociétés de manutention basées au Maroc qui prennent en charge toute l’opération.
A la différence de Ouarzatate où le problème résidait surtout dans le transport d’équipements et de moyens encombrants du port de Nador jusqu’à la centrale, à Midlet ce ne serait plus le cas car les équipements nécessaires au solaire photovoltaïque sont moins encombrants.
« Les défis sont bien moindres que ceux qu’a connus la réalisation de la centrale de Ouarzazate et d’autres parcs éoliens notamment celui de Taza, à savoir les problèmes de transport des équipements nécessaires vu la topographie du lieu », détaille notre expert.
Outre cet aspect, ajoute-t-il, le Maroc dispose désormais des moyens techniques et humaines pour réussir cette installation de grande envergure, la preuve c’est qu’il y a aujourd’hui des sociétés de manutention basées au Maroc qui prennent en charge toute l’opération.
A la différence de Ouarzatate où le problème résidait surtout dans le transport d’équipements et de moyens encombrants du port de Nador jusqu’à la centrale, à Midlet ce ne serait plus le cas car les équipements nécessaires au solaire photovoltaïque sont moins encombrants.
