Le ramadan a toujours été le mois des défis. Pour beaucoup de jeûneurs, il s’agit de l’occasion parfaite pour prendre un nouveau départ, se fixer des objectifs à atteindre en acceptant de fournir plus d’efforts. « À toute chose une Zakât (aumône purificatrice), celle du corps est le jeûne », c’est ainsi que le prophète Mohammed, paix et salut d’Allah sur lui, a traduit les bienfaits thérapeutiques du jeûne sur notre organisme, bien sûr lorsque les bonnes attitudes alimentaires et conditions favorisant un jeûne sain, sont respectées tout en restant à l’écart des excès (sommeil, sport, régime nutritionnel…) qui pourraient transformer le jeûne en un danger réel pour la santé.
« S’abstenir de manger durant la journée signifie réduire l’apport calorique. Les expériences menées jusqu’ici en laboratoire prouvent que cette réduction permet de vieillir dans de bonnes conditions sanitaires », explique Dr Yousra Moustafid, nutritionniste. « Cela aide à prévenir la maladie d’Alzheimer, par exemple. Car il ne faut pas oublier que lorsqu’on parle de santé, on parle aussi d’affections, comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète de type 2 », poursuit-elle.
La nutritionniste note que « plus la réduction de l’apport calorique se fait sur une longue durée, plus le bénéficie que l’on en tire est grand. Le corps humain est de toute façon programmé pour récupérer ce qu’il a perdu. L’habituer à une consommation réduite en calories n’est pas nocif, mais au contraire nécessaire ».
S’habituer à la discipline alimentaire
Les médecins et les diététiciens s’accordent pour souligner la nécessité de respecter un certain ordre dans les horaires des repas et de ne pas les soumettre au caprice de la sensation et de l’appétit. Or, le jeûne consiste à s’abstenir de manger et de boire à partir d’une heure précise et à prendre les repas dans des heures plus ou moins précises.
« Pendant un mois le jeûneur apprend donc à maîtriser sa sensation de faim et de soif et découvre qu’il est très possible de s’y plier. Cela l’aidera généralement à mettre de l’ordre dans sa façon de s’alimenter et, occasionnellement, à supporter et à respecter sans difficulté un régime alimentaire lorsque son état de santé l’exigerait », souligne Dr Moustafid.
« Le jeûne est bon pour notre santé parce qu’il nous aide à nous concentrer sur ce que nous mangeons et quand. Cependant, alors qu’une période de jeûne d’un mois peut convenir, il n’est pas recommandé de jeûner continuellement », indique la spécialiste.
Le jeûne du ramadan n’entraîne pas une perte de poids
Certains pensent encore à tort que jeûner pendant la journée leur permet de piocher dans leurs réserves de graisses et donc de maigrir. Faux bien entendu, dans le cas du ramadan du moins, où ce jeûne est rompu chaque soir. Si dans un second temps, « le corps va puiser dans les graisses dans le cadre d’un jeûne, ce mécanisme ne se déclenche que tard dans la journée, proche de la rupture du jeûne. Les réserves graisseuses ne seront donc pas sollicitées suffisamment pour une réelle perte de poids. Elles seront même reformées dès la prochaine prise alimentaire », précise Dr Moustafid.
Pour elle, ce dernier mécanisme explique donc qu’une rupture de jeûne avec des aliments trop gras ou trop sucrés puisse entraîner à la longue une prise de poids, alors même que le sujet a l’impression de très peu s’alimenter (sensation de faim dans la journée).
Le bénéfice du jeûne se perd avec une mauvaise alimentation
En général, tout régime alimentaire, quand il est mal suivi, peut être à l’origine d’un surpoids. Cela s’observe en particulier durant le Ramadan : rester à jeun pendant des heures puis se jeter le soir sur la nourriture est une erreur.
« Ce que je recommande donc aux jeûneurs, c’est d’éviter la consommation abusive de gâteaux, de pâtes, de pain à base de farine blanche, et de boissons gazeuses surtout… Tous ces ingrédients contribuent à augmenter la quantité de sucre dans le sang, à charger le corps d’insuline et à provoquer le diabète de type 2. Il est donc plus sain de boire de l’eau et de manger des fruits qui contiennent de l’eau », conseille la spécialiste.
« S’abstenir de manger durant la journée signifie réduire l’apport calorique. Les expériences menées jusqu’ici en laboratoire prouvent que cette réduction permet de vieillir dans de bonnes conditions sanitaires », explique Dr Yousra Moustafid, nutritionniste. « Cela aide à prévenir la maladie d’Alzheimer, par exemple. Car il ne faut pas oublier que lorsqu’on parle de santé, on parle aussi d’affections, comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète de type 2 », poursuit-elle.
La nutritionniste note que « plus la réduction de l’apport calorique se fait sur une longue durée, plus le bénéficie que l’on en tire est grand. Le corps humain est de toute façon programmé pour récupérer ce qu’il a perdu. L’habituer à une consommation réduite en calories n’est pas nocif, mais au contraire nécessaire ».
S’habituer à la discipline alimentaire
Les médecins et les diététiciens s’accordent pour souligner la nécessité de respecter un certain ordre dans les horaires des repas et de ne pas les soumettre au caprice de la sensation et de l’appétit. Or, le jeûne consiste à s’abstenir de manger et de boire à partir d’une heure précise et à prendre les repas dans des heures plus ou moins précises.
« Pendant un mois le jeûneur apprend donc à maîtriser sa sensation de faim et de soif et découvre qu’il est très possible de s’y plier. Cela l’aidera généralement à mettre de l’ordre dans sa façon de s’alimenter et, occasionnellement, à supporter et à respecter sans difficulté un régime alimentaire lorsque son état de santé l’exigerait », souligne Dr Moustafid.
« Le jeûne est bon pour notre santé parce qu’il nous aide à nous concentrer sur ce que nous mangeons et quand. Cependant, alors qu’une période de jeûne d’un mois peut convenir, il n’est pas recommandé de jeûner continuellement », indique la spécialiste.
Le jeûne du ramadan n’entraîne pas une perte de poids
Certains pensent encore à tort que jeûner pendant la journée leur permet de piocher dans leurs réserves de graisses et donc de maigrir. Faux bien entendu, dans le cas du ramadan du moins, où ce jeûne est rompu chaque soir. Si dans un second temps, « le corps va puiser dans les graisses dans le cadre d’un jeûne, ce mécanisme ne se déclenche que tard dans la journée, proche de la rupture du jeûne. Les réserves graisseuses ne seront donc pas sollicitées suffisamment pour une réelle perte de poids. Elles seront même reformées dès la prochaine prise alimentaire », précise Dr Moustafid.
Pour elle, ce dernier mécanisme explique donc qu’une rupture de jeûne avec des aliments trop gras ou trop sucrés puisse entraîner à la longue une prise de poids, alors même que le sujet a l’impression de très peu s’alimenter (sensation de faim dans la journée).
Le bénéfice du jeûne se perd avec une mauvaise alimentation
En général, tout régime alimentaire, quand il est mal suivi, peut être à l’origine d’un surpoids. Cela s’observe en particulier durant le Ramadan : rester à jeun pendant des heures puis se jeter le soir sur la nourriture est une erreur.
« Ce que je recommande donc aux jeûneurs, c’est d’éviter la consommation abusive de gâteaux, de pâtes, de pain à base de farine blanche, et de boissons gazeuses surtout… Tous ces ingrédients contribuent à augmenter la quantité de sucre dans le sang, à charger le corps d’insuline et à provoquer le diabète de type 2. Il est donc plus sain de boire de l’eau et de manger des fruits qui contiennent de l’eau », conseille la spécialiste.
Meryem ELBARHRASSI
Ne pas manger le repas du Shour, un choix sain ?
Selon Dr Moustafid, choisir de ne pas manger ne constitue pas un danger, mais le repas que l’on prend juste avant le début du jeûne n’en reste pas moins important, pour les jeunes en tout cas qui ont entre 14 et 17 ans et qui sont très actifs à cet âge.
Ce repas compense leur énergie dépensée et leur évite l’épuisement. Idem pour les personnes qui exercent un travail esquintant. Il leur faut compenser pour pouvoir travailler normalement le lendemain. Précisons ici que sur le plan physiologique, les personnes diffèrent. Il incombe donc à chaque individu de choisir le régime alimentaire qui lui convient. Une précision d’importance : Le jeûne du Ramadan ne doit pas être confondu avec le jeûne thérapeutique, comme celui dit intermittent.
Ce dernier, étant plutôt un mode de vie, comporte toujours une hydratation par les boissons, quel que soit le type du jeûne, alors que pendant le Ramadan, il faut s’abstenir de boire et de manger.
Ce repas compense leur énergie dépensée et leur évite l’épuisement. Idem pour les personnes qui exercent un travail esquintant. Il leur faut compenser pour pouvoir travailler normalement le lendemain. Précisons ici que sur le plan physiologique, les personnes diffèrent. Il incombe donc à chaque individu de choisir le régime alimentaire qui lui convient. Une précision d’importance : Le jeûne du Ramadan ne doit pas être confondu avec le jeûne thérapeutique, comme celui dit intermittent.
Ce dernier, étant plutôt un mode de vie, comporte toujours une hydratation par les boissons, quel que soit le type du jeûne, alors que pendant le Ramadan, il faut s’abstenir de boire et de manger.