Selon un communiqué de la tutelle publié ce vendredi, cette session avait pour ordre du jour de soumettre le plan d’action scientifique et le budget de 2024 à l’approbation des membres du Conseil.
« Dans le cadre de sa stratégie sectorielle halieutique, le Maroc a accordé une place importante à la durabilité, cette orientation s'est concrétisée par des investissements significatifs dans le domaine de la recherche et le renforcement des connaissances scientifiques liées aux océans et aux ressources halieutiques », explique la même source.
Dans ce sens, le Directeur Général de l’INRH, Faraj Abdelmalek, a exposé le plan d’action 2024 de l’institut, visant à accompagner le secteur halieutique en tant que moteur essentiel de l’économie bleue. La programmation scientifique globale et écosystémique de l’INRH se décline en six programmes de surveillance, dix projets et études pilotes, ainsi que quatre programmes de recherche et développement (R&D).
En 2024, l'INRH compte, selon la tutelle, renforcer la surveillance de l’état des stocks halieutiques, de la biodiversité marine et de l’environnement marin. Cette démarche s'opérera par le biais d'activités accrues de prospections scientifiques et de monitoring océanographique au moyen de sa flotte de navires de recherche qui est en pleine extension et de son réseau de centres de recherche couvrant l’ensemble du littoral national.
La R&D et l’innovation occupent une place croissante dans les activités de l’INRH, englobant, entre autres, la maîtrise des processus à divers niveaux de la chaîne de valeur des produits de la mer. De la production des intrants de l’aquaculture (Aliments piscicoles, naissains et alevins…) aux processus d'amélioration de la valorisation et du développement de nouveaux produits.
Le plan d’action de l’INRH soutient également les ambitions marocaines en matière de réseau d’Aires Marines Protégées, en identifiant des zones potentielles d'une grande importance écologique. En notant que la création d'aires marines protégées est reconnue comme un moyen essentiel de préserver les écosystèmes marins, maintenir la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique.
Parallèlement, le programme ouvre de nouvelles perspectives en renforçant les moyens de recherche, notamment par des investissements dans de nouvelles structures et équipements, particulièrement dans la valorisation des produits de la mer.
Lors de cette session, M. Mohammed Sadiki a souligné l'importance du secteur halieutique, en constante évolution depuis le lancement de la stratégie « Halieutis », et son fort potentiel de développement en tant que composante clé de l’économie bleue. Il a rappelé que la réussite de ce secteur dépend étroitement de la santé de l'environnement marin, actuellement menacé et en mutation rapide sous l'influence des activités humaines, notamment la pression de pêche cumulée aux effets du changement climatique.
Une exploitation durable de l'océan nécessitera une observation des océans de pointe, une approche de pêche et d’aquaculture durable et une transformation accrue à travers le développement des industries de valorisation et de biotechnologie, ainsi qu’une synergie des efforts entre les différentes parties prenantes du secteur halieutique.
« Dans le cadre de sa stratégie sectorielle halieutique, le Maroc a accordé une place importante à la durabilité, cette orientation s'est concrétisée par des investissements significatifs dans le domaine de la recherche et le renforcement des connaissances scientifiques liées aux océans et aux ressources halieutiques », explique la même source.
Dans ce sens, le Directeur Général de l’INRH, Faraj Abdelmalek, a exposé le plan d’action 2024 de l’institut, visant à accompagner le secteur halieutique en tant que moteur essentiel de l’économie bleue. La programmation scientifique globale et écosystémique de l’INRH se décline en six programmes de surveillance, dix projets et études pilotes, ainsi que quatre programmes de recherche et développement (R&D).
En 2024, l'INRH compte, selon la tutelle, renforcer la surveillance de l’état des stocks halieutiques, de la biodiversité marine et de l’environnement marin. Cette démarche s'opérera par le biais d'activités accrues de prospections scientifiques et de monitoring océanographique au moyen de sa flotte de navires de recherche qui est en pleine extension et de son réseau de centres de recherche couvrant l’ensemble du littoral national.
La R&D et l’innovation occupent une place croissante dans les activités de l’INRH, englobant, entre autres, la maîtrise des processus à divers niveaux de la chaîne de valeur des produits de la mer. De la production des intrants de l’aquaculture (Aliments piscicoles, naissains et alevins…) aux processus d'amélioration de la valorisation et du développement de nouveaux produits.
Le plan d’action de l’INRH soutient également les ambitions marocaines en matière de réseau d’Aires Marines Protégées, en identifiant des zones potentielles d'une grande importance écologique. En notant que la création d'aires marines protégées est reconnue comme un moyen essentiel de préserver les écosystèmes marins, maintenir la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique.
Parallèlement, le programme ouvre de nouvelles perspectives en renforçant les moyens de recherche, notamment par des investissements dans de nouvelles structures et équipements, particulièrement dans la valorisation des produits de la mer.
Lors de cette session, M. Mohammed Sadiki a souligné l'importance du secteur halieutique, en constante évolution depuis le lancement de la stratégie « Halieutis », et son fort potentiel de développement en tant que composante clé de l’économie bleue. Il a rappelé que la réussite de ce secteur dépend étroitement de la santé de l'environnement marin, actuellement menacé et en mutation rapide sous l'influence des activités humaines, notamment la pression de pêche cumulée aux effets du changement climatique.
Une exploitation durable de l'océan nécessitera une observation des océans de pointe, une approche de pêche et d’aquaculture durable et une transformation accrue à travers le développement des industries de valorisation et de biotechnologie, ainsi qu’une synergie des efforts entre les différentes parties prenantes du secteur halieutique.