Vendredi dernier, la Direction de la Météorologie a enregistré une température de 50.4° dans la région du Grand Agadir. Un chiffre record dû à la remontée d’une masse d’air sec et chaud par le Sud causant une hausse sensible des températures. Durant ces journées de canicule qui deviennent la règle, l’ombre d’un arbre est souvent un refuge bienvenu pour une pause entre deux ruelles irradiées par le soleil.
À cet égard, une expérience assez connue montre l’écart impressionnant qui peut exister entre la température d’une surface urbaine nue et une autre boisée. Il n’est ainsi pas surprenant de voir jaillir de plus en plus de voix demandant aux autorités urbaines de planter des arbres, autant que faire se peut, pour rendre les villes marocaines plus vivables pendant les vagues de chaleur. Si nos agglomérations sont généralement plus ou moins embellies avec des arbres d’alignement et d’ornementation, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.
Depuis plusieurs années, les rues des différentes villes du Royaume voient les palmiers en tous genres pousser comme des champignons, prenant la place de certains arbres qui datent de plusieurs décennies. Un grand nombre d’environnementalistes n’adhère néanmoins pas à ce parti-pris. Leurs arguments se fondent principalement sur le fait que les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux malgré leur qualité esthétique indiscutable.
Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un enjeu stratégique qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains. Si le choix des arbres et des essences à introduire dans les villes se fondait principalement sur leur qualité esthétique, les défis climatiques que nous vivons actuellement appellent plus que jamais à envisager également le critère des services écosystémiques que ces espèces peuvent fournir en milieu urbain. De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, ne peut être qu’un mirage.
À cet égard, une expérience assez connue montre l’écart impressionnant qui peut exister entre la température d’une surface urbaine nue et une autre boisée. Il n’est ainsi pas surprenant de voir jaillir de plus en plus de voix demandant aux autorités urbaines de planter des arbres, autant que faire se peut, pour rendre les villes marocaines plus vivables pendant les vagues de chaleur. Si nos agglomérations sont généralement plus ou moins embellies avec des arbres d’alignement et d’ornementation, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.
Depuis plusieurs années, les rues des différentes villes du Royaume voient les palmiers en tous genres pousser comme des champignons, prenant la place de certains arbres qui datent de plusieurs décennies. Un grand nombre d’environnementalistes n’adhère néanmoins pas à ce parti-pris. Leurs arguments se fondent principalement sur le fait que les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux malgré leur qualité esthétique indiscutable.
Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un enjeu stratégique qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains. Si le choix des arbres et des essences à introduire dans les villes se fondait principalement sur leur qualité esthétique, les défis climatiques que nous vivons actuellement appellent plus que jamais à envisager également le critère des services écosystémiques que ces espèces peuvent fournir en milieu urbain. De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, ne peut être qu’un mirage.