Bien que nous ayons une destination en tête, sommes-nous réellement certains de la manière d’y parvenir ? C’est la question que nous devrions tous, en tant que société, nous poser. Les objectifs sont immenses, et peuvent se résumer en un Maroc prospère, dynamique et garantissant des conditions sociales équitables. Pourtant, cette vision semble souvent buter sur une réalité complexe et imprévisible. Le stress hydrique, l’inflation ou les mouvements sociaux enferment l’action gouvernementale dans un rôle de pompier, plutôt que celui de stratège.
En ayant la tête dans le guidon, le gouvernement n’a pas le temps de l’analyse et de la réflexion. C’est pour cela que sa démarche doit constamment être alimentée d’idées fraîches venues d’horizons différents. Dans plusieurs pays, les think-tanks jouent ce rôle de réservoirs d’idées, de passerelles entre le monde académique et politique, et également de vivier de talents destinés à occuper des postes clés dans l’administration.
Aux Etats-Unis ou en Allemagne, ces laboratoires d’idées sont souvent créés ou gravitent autour des partis politiques, afin de régulièrement les pourvoir en réflexion et en données, et de leur permettre de gagner la bataille des idées avant celle des urnes. Au Maroc, très peu de partis politiques jouent ce rôle. Et quand ils le font, ce sont des initiatives ponctuelles et souvent pré-électoralistes, ou improvisées et sans ancrage académique ou social. Dans ce quasi-désert intellectuel, l’Alliance des Économistes Istiqlaliens fait office d’exception notable puisque, depuis sa création, elle a réussi à dépasser le cadre partisan pour réunir des économistes et acteurs économiques. La journée d’étude organisée le 20 janvier a été une occasion pour étudier et proposer des axes de travail, dans l’optique de réussir cette période charnière de l’Histoire du Maroc.
En effet, de 2024 à 2030, un montant colossal de 1.300 milliards de dirhams sera injecté dans différents projets. Le défi est que cet argent profite avant tout au tissu économique national, d’où la nécessité d’une planification rigoureuse.
En ayant la tête dans le guidon, le gouvernement n’a pas le temps de l’analyse et de la réflexion. C’est pour cela que sa démarche doit constamment être alimentée d’idées fraîches venues d’horizons différents. Dans plusieurs pays, les think-tanks jouent ce rôle de réservoirs d’idées, de passerelles entre le monde académique et politique, et également de vivier de talents destinés à occuper des postes clés dans l’administration.
Aux Etats-Unis ou en Allemagne, ces laboratoires d’idées sont souvent créés ou gravitent autour des partis politiques, afin de régulièrement les pourvoir en réflexion et en données, et de leur permettre de gagner la bataille des idées avant celle des urnes. Au Maroc, très peu de partis politiques jouent ce rôle. Et quand ils le font, ce sont des initiatives ponctuelles et souvent pré-électoralistes, ou improvisées et sans ancrage académique ou social. Dans ce quasi-désert intellectuel, l’Alliance des Économistes Istiqlaliens fait office d’exception notable puisque, depuis sa création, elle a réussi à dépasser le cadre partisan pour réunir des économistes et acteurs économiques. La journée d’étude organisée le 20 janvier a été une occasion pour étudier et proposer des axes de travail, dans l’optique de réussir cette période charnière de l’Histoire du Maroc.
En effet, de 2024 à 2030, un montant colossal de 1.300 milliards de dirhams sera injecté dans différents projets. Le défi est que cet argent profite avant tout au tissu économique national, d’où la nécessité d’une planification rigoureuse.