Au moment où tous les yeux sont rivés sur le BRICS et ses résultats positifs, surtout depuis le fiasco d’Alger, dont l’adhésion a été rejetée par les cinq pays, le Maroc n’a jamais perdu de vue les groupements régionaux, qui ont un véritable ancrage géopolitique et qui ouvrent des perspectives plus prometteuses pour les pays africains. Bien que les groupes tels que le BRICS, forts par leurs ressources naturelles, leurs populations et leurs potentialités de croissance, présentent moult opportunités économiques, mais surtout politiques pour un pays comme le Royaume, l’Afrique demeure la terre du 21ème siècle. Et si les pays du Continent renforcent les liens qui les unissent, celui-ci deviendra, dans les trois prochaines décennies, le huitième bloc économique, avec un PIB combiné frôlant les 3 milliards de dollars.
Raison pour laquelle Rabat ne ménage aucun effort pour garantir la réussite de la fameuse ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine), qui concerne une cinquantaine de pays, connus pour leurs terres arables, leurs ressources minières peu exploitées, sans oublier leur potentialité démographique. Mais si les opportunités sont de taille, les défis sont encore plus importants, principalement en termes de connectivité et de barrières tarifaires et non tarifaires, ce qui porte préjudice à toute la chaîne des échanges.
Et si aujourd’hui de grandes réflexions sont menées pour revoir la question des formalités douanières de sorte à assurer l’attractivité de la ZLECAf, le Royaume, en tant que hub logistique régional, devrait pour sa part anticiper et préparer le terrain pour des corridors liant les principaux ports marocains aux pays d’Afrique. Une démarche qui permettrait aux exportateurs marocains de prendre les devants d’un marché visé par toutes les puissances économiques du monde. Mais vite, car la concurrence est rude !
Raison pour laquelle Rabat ne ménage aucun effort pour garantir la réussite de la fameuse ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine), qui concerne une cinquantaine de pays, connus pour leurs terres arables, leurs ressources minières peu exploitées, sans oublier leur potentialité démographique. Mais si les opportunités sont de taille, les défis sont encore plus importants, principalement en termes de connectivité et de barrières tarifaires et non tarifaires, ce qui porte préjudice à toute la chaîne des échanges.
Et si aujourd’hui de grandes réflexions sont menées pour revoir la question des formalités douanières de sorte à assurer l’attractivité de la ZLECAf, le Royaume, en tant que hub logistique régional, devrait pour sa part anticiper et préparer le terrain pour des corridors liant les principaux ports marocains aux pays d’Afrique. Une démarche qui permettrait aux exportateurs marocains de prendre les devants d’un marché visé par toutes les puissances économiques du monde. Mais vite, car la concurrence est rude !
Saâd JAFRI