Cela va bientôt faire six mois que l’Exécutif a annoncé un éventuel retour à la normale des prix des produits alimentaires, pourtant il n’en est toujours rien ! Pendant le Ramadan, certains aliments ont affiché des baisses timides, mais il n’empêche qu’on est bien loin de revenir à la norme où un billet bleu permettait au Marocain lambda de bien remplir son panier de la ménagère.
Il est vrai que les goulots d’étranglement persistants, dus principalement aux tensions géopolitiques en Europe, pèsent lourdement sur les prix au marché national, mais il faut revenir à l’évidence que les facteurs endogènes, dont les intermédiaires, s’accaparent l’essentiel de la responsabilité.
Que ce soit du côté des agriculteurs-producteurs ou des clients finaux, des voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer le diktat de ces derniers, qui opèrent dans le noir, déréglant les lois de l’offre et de la demande dans le marché national. C’est ainsi que l’Exécutif mise sur la généralisation des marchés de gros de nouvelle génération qui devraient assurer plus de fluidité et de transparence, comme l’a déclaré le ministre de l’Intérieur devant les députés (voir article d’ouverture). Sauf qu’au regard des réalités sociales, tout porte à croire que cette démarche pourrait bien améliorer la situation, mais ne pourrait pas venir à bout des intermédiaires.
En 2011, le gouvernement Benkirane avait lancé une réforme des marchés de gros, avec les mêmes objectifs (ou presque) fixés par l’actuelle majorité, mais qui n’a jamais vu le bout du tunnel. En 2019, les pouvoirs publics ont mis en place une cartographie des marchés de gros avec une nouvelle génération de services et de cahiers de charges, pourtant rien n’a changé. Cette résilience des intermédiaires témoigne de leur pouvoir et de leur enracinement dans les différents circuits de commercialisation de produits alimentaires.
D’où la nécessité de les combattre via une approche multidimensionnelle qui ne se limite pas à la modernisation des marchés, mais qui s’attaque aux aspects qui favorisent toute intermédiation inutile, à même de rapprocher le producteur (grand ou petit) du consommateur final. Mais là encore, il faudrait veiller à accélérer la digitalisation de nos administrations, pour que le circuit de commercialisation soit prémuni des interventions humaines.
Il est vrai que les goulots d’étranglement persistants, dus principalement aux tensions géopolitiques en Europe, pèsent lourdement sur les prix au marché national, mais il faut revenir à l’évidence que les facteurs endogènes, dont les intermédiaires, s’accaparent l’essentiel de la responsabilité.
Que ce soit du côté des agriculteurs-producteurs ou des clients finaux, des voix se lèvent de plus en plus pour dénoncer le diktat de ces derniers, qui opèrent dans le noir, déréglant les lois de l’offre et de la demande dans le marché national. C’est ainsi que l’Exécutif mise sur la généralisation des marchés de gros de nouvelle génération qui devraient assurer plus de fluidité et de transparence, comme l’a déclaré le ministre de l’Intérieur devant les députés (voir article d’ouverture). Sauf qu’au regard des réalités sociales, tout porte à croire que cette démarche pourrait bien améliorer la situation, mais ne pourrait pas venir à bout des intermédiaires.
En 2011, le gouvernement Benkirane avait lancé une réforme des marchés de gros, avec les mêmes objectifs (ou presque) fixés par l’actuelle majorité, mais qui n’a jamais vu le bout du tunnel. En 2019, les pouvoirs publics ont mis en place une cartographie des marchés de gros avec une nouvelle génération de services et de cahiers de charges, pourtant rien n’a changé. Cette résilience des intermédiaires témoigne de leur pouvoir et de leur enracinement dans les différents circuits de commercialisation de produits alimentaires.
D’où la nécessité de les combattre via une approche multidimensionnelle qui ne se limite pas à la modernisation des marchés, mais qui s’attaque aux aspects qui favorisent toute intermédiation inutile, à même de rapprocher le producteur (grand ou petit) du consommateur final. Mais là encore, il faudrait veiller à accélérer la digitalisation de nos administrations, pour que le circuit de commercialisation soit prémuni des interventions humaines.