Depuis bien longtemps, Casablanca et Rabat se prêtent à un exercice stimulant : celui d’une vive compétition aux airs de duel.
La capitale administrative du Royaume, reléguée pendant des décennies au rang de ville-dortoir dans l’imaginaire casablancais, prend des couleurs et s’approprie de plus en plus son nouveau titre de Capitale Africaine de la Culture. Tandis que Dar El Beïda, ville vivante et palpitante, berceau d’une population frondeuse et sorteuse, perd de plus en plus son énergie et son charme, autrefois nourri par de grands festivals et manifestations culturelles, dont les seuls survivants sont les emblématiques Jazzablanca et L’Boulevard.
Ainsi, malgré sa corniche à couper le souffle, ses restaurants aux noms rivalisant d’exotisme les uns avec les autres et ses boutiques de luxe prises d’assaut par la classe dorée du pays, Casablanca est en phase de se voir supplanter par le Rabat des lumières. Rabat qui caracole en tête des classements mondiaux des Smart cities. Rabat la ville qui se jette tôt dans les bras de Morphée mais qui se lève à l’heure du coq pour mieux conquérir les gageures de l’avenir. Ainsi, les millions de touristes qui se perdent volontairement dans les raidillons et venelles de la Médina de Casablanca se bousculent, aujourd’hui, devant les billetteries, friands qu’ils sont des musées et expositions de la Capitale de la Culture.
Mais bien au-delà de cette dualité, louée par les uns et raillée par tant d’autres, les deux villes, vitrines du Maroc moderne, se révèlent, sans conteste aucun, complémentaires. Parce que ces deux cités, l’une historiquement belle et l’autre énergiquement moderne et dynamique, se toisent dans une sorte d’effet miroir qui reflète cette diversité marocaine si belle à voir mais si complexe à cerner pour les non initiés.
La capitale administrative du Royaume, reléguée pendant des décennies au rang de ville-dortoir dans l’imaginaire casablancais, prend des couleurs et s’approprie de plus en plus son nouveau titre de Capitale Africaine de la Culture. Tandis que Dar El Beïda, ville vivante et palpitante, berceau d’une population frondeuse et sorteuse, perd de plus en plus son énergie et son charme, autrefois nourri par de grands festivals et manifestations culturelles, dont les seuls survivants sont les emblématiques Jazzablanca et L’Boulevard.
Ainsi, malgré sa corniche à couper le souffle, ses restaurants aux noms rivalisant d’exotisme les uns avec les autres et ses boutiques de luxe prises d’assaut par la classe dorée du pays, Casablanca est en phase de se voir supplanter par le Rabat des lumières. Rabat qui caracole en tête des classements mondiaux des Smart cities. Rabat la ville qui se jette tôt dans les bras de Morphée mais qui se lève à l’heure du coq pour mieux conquérir les gageures de l’avenir. Ainsi, les millions de touristes qui se perdent volontairement dans les raidillons et venelles de la Médina de Casablanca se bousculent, aujourd’hui, devant les billetteries, friands qu’ils sont des musées et expositions de la Capitale de la Culture.
Mais bien au-delà de cette dualité, louée par les uns et raillée par tant d’autres, les deux villes, vitrines du Maroc moderne, se révèlent, sans conteste aucun, complémentaires. Parce que ces deux cités, l’une historiquement belle et l’autre énergiquement moderne et dynamique, se toisent dans une sorte d’effet miroir qui reflète cette diversité marocaine si belle à voir mais si complexe à cerner pour les non initiés.
Houda BELABD
