Comme chaque année en pareille période, la liste des plages propres à la baignade vient d’être publiée. Mais si les regards des citoyens et des médias ont été surtout braqués sur ces plages dites potables, qu’en est-il de celles nombreuses qui ont été recalées mais qui n’en demeurent pas moins largement fréquentées ? Outre la question certes importante de la propreté de l’eau, qu’en est-il de la notion majeure du confort qui reste capitale en matière de plaisance et d’estivage ? Combien de nos plages sontelles équipées par exemple de toilettes, de douches et d’accès pour estivants normaux ou à besoins spécifiques sur les sables chauds de l’été ? Qu’en est-il aussi du stationnement des véhicules en bords de plages sur lequel règnent sans partage ces véritables squales que sont les gilets jaunes autoproclamés maîtres sans partage et sans pitié des parkings balnéaires ?
Car, comme nos concitoyens le constatent chaque année, la grande majorité des plages marocaines est dépourvue du minimum syndical en matière de confort et d’aménagement balnéaire. De plus, ces lieux censés être family-friendly sont aussi le théâtre de toutes les formes d’incivismes (ordures, nuisances sonores, matchs de foot, draps autour des parasols, etc.). Pour constater le manque dont souffrent nos plages, il suffit de traverser le détroit de Gibraltar.
Nos voisins espagnols ont compris que les bords de mer étaient une vraie richesse et un attrait touristique, et ont transformé ces endroits en des espaces de vie riches et intégrés. Des équipements sanitaires ou sportifs, en passant par les fameux «chiringuitos » où on peut se rafraîchir et se nourrir pour pas cher, tout est fait pour que l’estivant se sente à l’aise. Le Maroc a le privilège de disposer de deux façades maritimes à la longueur cumulée de 3.500 km. Pour un pays qui veut devenir une attraction touristique, miser sur cette richesse serait très judicieux.
De plus, la valorisation de ces plages peut générer des emplois et des ressources non négligeables, profitant à toute la communauté riveraine. Encore faut-il que ces plages soient bien entretenues et non plus abandonnées à l’informel. La responsabilité de l’État via les collectivités locales est clairement engagée, celle des citoyens, directement ou à travers leurs élus, n’est pas en reste.
Car, comme nos concitoyens le constatent chaque année, la grande majorité des plages marocaines est dépourvue du minimum syndical en matière de confort et d’aménagement balnéaire. De plus, ces lieux censés être family-friendly sont aussi le théâtre de toutes les formes d’incivismes (ordures, nuisances sonores, matchs de foot, draps autour des parasols, etc.). Pour constater le manque dont souffrent nos plages, il suffit de traverser le détroit de Gibraltar.
Nos voisins espagnols ont compris que les bords de mer étaient une vraie richesse et un attrait touristique, et ont transformé ces endroits en des espaces de vie riches et intégrés. Des équipements sanitaires ou sportifs, en passant par les fameux «chiringuitos » où on peut se rafraîchir et se nourrir pour pas cher, tout est fait pour que l’estivant se sente à l’aise. Le Maroc a le privilège de disposer de deux façades maritimes à la longueur cumulée de 3.500 km. Pour un pays qui veut devenir une attraction touristique, miser sur cette richesse serait très judicieux.
De plus, la valorisation de ces plages peut générer des emplois et des ressources non négligeables, profitant à toute la communauté riveraine. Encore faut-il que ces plages soient bien entretenues et non plus abandonnées à l’informel. La responsabilité de l’État via les collectivités locales est clairement engagée, celle des citoyens, directement ou à travers leurs élus, n’est pas en reste.