Depuis plusieurs jours, le mea culpa de Michel Houellebecq est sur toutes les lèvres, toutes les Unes et tous les petits écrans. Effet Streisand oblige, ceux qui n’avaient pas eu écho de son raz-de-marée d’accusations visant la communauté musulmane de France ont eu droit, en sus de sa lettre d’excuses présentée au Grand Recteur de la Mosquée de Paris, à un verbatim in extenso de ses anciens acolytes devenus, comme par un tour de passe-passe, ses détracteurs amers à la suite de ce charivari médiatique.
En effet, au moment où l’on s’y attendait le moins, l’homme qui a «alerté» la France entière, dans une interview publiée dans les colonnes d’un journal à tendance islamophobe, quant à ces Musulmans qui «s’arment, se procurent des armes, prennent des cours dans des stands de tir», est allé jusqu’à prophétiser que «lorsque des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, il y aura des actes de résistance. Il y aura des attentats et des fusillades dans les mosquées, dans les cafés fréquentés par les Musulmans», sans omettre d’ajouter, non sans conviction, que «l’invasion musulmane n’est pas une théorie mais un fait».
Mais tout ceci appartient désormais au passé. Sans doute tourmenté par la tournure, somme toute attendue, que ses propos ont prise auprès des Musulmans de tous bords, l’écrivain a présenté ses excuses les plus plates dans une lettre adressée à tous les Musulmans de France, par le biais de leur Grand Recteur de la Capitale des Lumières.
Aussi, dans une émission télévisée française à succès, Houellebecq est-il revenu sur le faux panachage qu’il a pu faire entre l’islam et la délinquance, déclarant qu’il ne croit pas vraiment que l’islam rende délinquant, avant d’ajouter que la délinquance existait avant la présence, en grand nombre, de Français originaires de pays musulmans. De ce fait, ses excuses ont été à cœur joie acceptées.
Mais une chose demeure certaine. C’est qu’à peine cette histoire sera-t-elle oubliée qu’une autre, analogue dans ses moindres détails, sortira des eaux dormantes.
En effet, au moment où l’on s’y attendait le moins, l’homme qui a «alerté» la France entière, dans une interview publiée dans les colonnes d’un journal à tendance islamophobe, quant à ces Musulmans qui «s’arment, se procurent des armes, prennent des cours dans des stands de tir», est allé jusqu’à prophétiser que «lorsque des territoires entiers seront sous contrôle islamiste, il y aura des actes de résistance. Il y aura des attentats et des fusillades dans les mosquées, dans les cafés fréquentés par les Musulmans», sans omettre d’ajouter, non sans conviction, que «l’invasion musulmane n’est pas une théorie mais un fait».
Mais tout ceci appartient désormais au passé. Sans doute tourmenté par la tournure, somme toute attendue, que ses propos ont prise auprès des Musulmans de tous bords, l’écrivain a présenté ses excuses les plus plates dans une lettre adressée à tous les Musulmans de France, par le biais de leur Grand Recteur de la Capitale des Lumières.
Aussi, dans une émission télévisée française à succès, Houellebecq est-il revenu sur le faux panachage qu’il a pu faire entre l’islam et la délinquance, déclarant qu’il ne croit pas vraiment que l’islam rende délinquant, avant d’ajouter que la délinquance existait avant la présence, en grand nombre, de Français originaires de pays musulmans. De ce fait, ses excuses ont été à cœur joie acceptées.
Mais une chose demeure certaine. C’est qu’à peine cette histoire sera-t-elle oubliée qu’une autre, analogue dans ses moindres détails, sortira des eaux dormantes.
Houda BELABD
