Nouvel échec des séparatistes, cette fois dans le domaine juridique. Jeudi dernier, la Cour d’Appel de Londres a récusé, irrévocablement, une requête d’appel de l’ONG proPolisario Western Sahara Campaign UK visant à faire annuler l’accord d’association Maroc/Royaume-Uni. Ce recours a été introduit par l’association à la suite d’une précédente décision de la Cour administrative de l’Angleterre et pays de Galles, qui avait rejeté la demande de remise en cause de l’accord.
En essayant de miner cet accord, le Polisario et ses sponsors ont paradoxalement renforcé le rapprochement entre les deux royaumes. En effet, le système juridique anglais est basé sur le Common law, c’est-à-dire qu’il laisse une grande place à la jurisprudence comme source de droit.
La décision de la Cour d’Appel de Londres ouvre donc la voie à des accords de plus en plus poussés et profitables avec un pays d’autant plus important qu’il est membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Avec le Brexit, Londres a les mains libres dans la poursuite de ses propres intérêts, sans sombrer dans les méandres des institutions européennes. Royaume-Uni et Maroc se retrouvent dans la volonté de diversifier leurs partenaires et de trouver de nouveaux débouchés à leurs produits.
Un rapprochement naturel et pragmatique, qui se reflète dans les chiffres du commerce bilatéral : une augmentation de 50% des échanges commerciaux entre 2019 et 2022, et les nouveaux horizons de coopération ne manquent pas : agriculture, énergie, éducation... De son côté, Rabat a jeté un nouveau pont entre les deux cultures en décidant de généraliser l’enseignement de l’anglais.
Ce lien solide avec l’Albion nous permettra d’entamer avec plus de sérénité la renégociation de l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) entre l’Union Européenne et le Maroc, qui va expirer le 18 juillet prochain. Si l’Union Européenne et derrière elle certains pays qui y trouvent un moyen de nous faire du chantage veut un partenariat solide avec notre pays, elle doit désormais sortir de son ambiguïté concernant notre cause nationale.
En essayant de miner cet accord, le Polisario et ses sponsors ont paradoxalement renforcé le rapprochement entre les deux royaumes. En effet, le système juridique anglais est basé sur le Common law, c’est-à-dire qu’il laisse une grande place à la jurisprudence comme source de droit.
La décision de la Cour d’Appel de Londres ouvre donc la voie à des accords de plus en plus poussés et profitables avec un pays d’autant plus important qu’il est membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Avec le Brexit, Londres a les mains libres dans la poursuite de ses propres intérêts, sans sombrer dans les méandres des institutions européennes. Royaume-Uni et Maroc se retrouvent dans la volonté de diversifier leurs partenaires et de trouver de nouveaux débouchés à leurs produits.
Un rapprochement naturel et pragmatique, qui se reflète dans les chiffres du commerce bilatéral : une augmentation de 50% des échanges commerciaux entre 2019 et 2022, et les nouveaux horizons de coopération ne manquent pas : agriculture, énergie, éducation... De son côté, Rabat a jeté un nouveau pont entre les deux cultures en décidant de généraliser l’enseignement de l’anglais.
Ce lien solide avec l’Albion nous permettra d’entamer avec plus de sérénité la renégociation de l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) entre l’Union Européenne et le Maroc, qui va expirer le 18 juillet prochain. Si l’Union Européenne et derrière elle certains pays qui y trouvent un moyen de nous faire du chantage veut un partenariat solide avec notre pays, elle doit désormais sortir de son ambiguïté concernant notre cause nationale.