![Trump et Netanyahou sabordent leur propre héritage Trump et Netanyahou sabordent leur propre héritage](https://www.lopinion.ma/photo/art/default/86338913-61429281.jpg?v=1739118146)
Avec sa proposition de déplacer les habitants de Gaza le temps de transformer la bande terrestre en une «Riviera», le président américain Donald Trump a franchi les limites de l’acceptable sur le plan diplomatique. Ce peuple martyrisé par plus d’un an et quatre mois de bombardements intensifs devrait, selon le locataire de la Maison-Blanche, abandonner sa terre pour s’exiler dans des territoires lointains, ce qui s’apparenterait à une nouvelle “Nakba” ou, plus encore, à un véritable nettoyage ethnique.
Ce scénario est devenu encore plus cauchemardesque avec les propositions des pays supposés accueillir ce déplacement forcé : la Jordanie et l’Égypte, selon Trump, l’Arabie Saoudite, d’après une récente déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et même le Maroc, selon un diplomate israélien qui a rapidement rétropédalé face aux démentis o ciels et à l’absurdité d’une telle proposition.
Désormais, face à la levée de boucliers des pays arabes contre cette proposition et contre la tentative de Trump et de Netanyahou de les contraindre à accueillir plus de deux millions de personnes sur leur territoire — au risque de provoquer une crise humanitaire ou, pire, une menace sécuritaire ce tandem est en train de réduire à néant tout l’héritage des accords d’Abraham acquis durant le précédent mandat de Trump.
En e ffet, alors que l’actuel pensionnaire de la Maison Blanche avait promis une normalisation imminente des relations entre Riyad et Tel-Aviv, les tensions ont brusquement éclaté entre les deux camps. Depuis deux jours, ils s’échangent des invectives après la déclaration de Netanyahou affirmant que «les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie Saoudite, ils ont beaucoup de terres là-bas». Même les Émirats, premiers signataires des accords d’Abraham, ont fermement condamné les attaques du Premier ministre israélien contre l’Arabie Saoudite.
Le Maroc, de son côté, a rejeté, par la voix du ministre des A aires étrangères Nasser Bourita, le déplacement forcé des Palestiniens, qu’il considère comme “une entorse aux principes fondamentaux du droit international et une menace pour la stabilité du Moyen-Orient“. Il a également réaffirmé son attachement aux droits du peuple palestinien et à la solution à deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien souverain. Une façon de rappeler qu’un accord doit être équilibré et respecté par toutes les parties, et que si Israël ou les États-Unis cherchent à en détourner l’esprit en imposant leurs conditions au Maroc, il devient caduc.
Ce scénario est devenu encore plus cauchemardesque avec les propositions des pays supposés accueillir ce déplacement forcé : la Jordanie et l’Égypte, selon Trump, l’Arabie Saoudite, d’après une récente déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, et même le Maroc, selon un diplomate israélien qui a rapidement rétropédalé face aux démentis o ciels et à l’absurdité d’une telle proposition.
Désormais, face à la levée de boucliers des pays arabes contre cette proposition et contre la tentative de Trump et de Netanyahou de les contraindre à accueillir plus de deux millions de personnes sur leur territoire — au risque de provoquer une crise humanitaire ou, pire, une menace sécuritaire ce tandem est en train de réduire à néant tout l’héritage des accords d’Abraham acquis durant le précédent mandat de Trump.
En e ffet, alors que l’actuel pensionnaire de la Maison Blanche avait promis une normalisation imminente des relations entre Riyad et Tel-Aviv, les tensions ont brusquement éclaté entre les deux camps. Depuis deux jours, ils s’échangent des invectives après la déclaration de Netanyahou affirmant que «les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie Saoudite, ils ont beaucoup de terres là-bas». Même les Émirats, premiers signataires des accords d’Abraham, ont fermement condamné les attaques du Premier ministre israélien contre l’Arabie Saoudite.
Le Maroc, de son côté, a rejeté, par la voix du ministre des A aires étrangères Nasser Bourita, le déplacement forcé des Palestiniens, qu’il considère comme “une entorse aux principes fondamentaux du droit international et une menace pour la stabilité du Moyen-Orient“. Il a également réaffirmé son attachement aux droits du peuple palestinien et à la solution à deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien souverain. Une façon de rappeler qu’un accord doit être équilibré et respecté par toutes les parties, et que si Israël ou les États-Unis cherchent à en détourner l’esprit en imposant leurs conditions au Maroc, il devient caduc.