
La capitale va bientôt se doter de caméras de surveillance équipées de technologies avancées, notamment la reconnaissance faciale et la lecture de plaques d’immatriculation, le tout intégrant l’Intelligence Artificielle et le deeplearning. En effet, la SDL Rabat Région Aménagements vient d’attribuer ce marché, à l’issue d’un appel d’offres, à deux entreprises marocaines, pour une mise en œuvre prévue sur cinq à six mois. La généralisation de ces outils technologiques de surveillance constitue une avancée majeure pour garantir la sécurité de nos villes, notamment à l’approche des grands événements sportifs tels que la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030.
Ainsi, ces dispositifs devraient se déployer progressivement dans toutes les villes hôtes de ces tournois. Cependant, la surveillance de masse et la collecte de données relatives aux citoyens soulèvent inévitablement la question du respect de la vie privée et des dérives potentielles liées à l’usage de ces technologies. Le Royaume a certes instauré un cadre juridique visant à protéger les particuliers contre les abus liés à l’utilisation de leurs données personnelles, notamment à travers la loi 09-08. Ce texte a également prévu la création d’un organisme chargé de veiller à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de ces données : la Commission Nationale de Protection des Données Personnelles (CNDP).
Le dispositif déployé à Rabat, et bientôt dans d’autres villes, sera évidemment scruté de près pour s’assurer qu’il respecte toutes les lois et les normes en vigueur. A cela s’ajoute la DGSSI, Direction rattachée à la Défense nationale et s’occupant de la sécurité et de la résilience des infrastructures informatiques critiques.
Même si notre pays a fait de grands pas dans ce sens, les risques demeurent, surtout en vue du développement rapide et de la sophistication des menaces, notamment dans le cadre de guerres de cinquième génération, conduites par des Etats hostiles. Dans la mesure où le matériel et les logiciels ne sont pas développés localement, mais acquis à l’étranger, on ne peut jamais être sûrs qu’il n’y ait pas de backdoor (ou porte dérobée), permettant d’aspirer les données par un tiers. Il faut donc rester vigilant par rapport à la collecte et l’utilisation des données personnelles, mais surtout veiller à ce que les citoyens soient informés et consentants quant aux usages qui en sont faits, sous peine de voir leur confiance s’effriter face à une opacité grandissante.
Ainsi, ces dispositifs devraient se déployer progressivement dans toutes les villes hôtes de ces tournois. Cependant, la surveillance de masse et la collecte de données relatives aux citoyens soulèvent inévitablement la question du respect de la vie privée et des dérives potentielles liées à l’usage de ces technologies. Le Royaume a certes instauré un cadre juridique visant à protéger les particuliers contre les abus liés à l’utilisation de leurs données personnelles, notamment à travers la loi 09-08. Ce texte a également prévu la création d’un organisme chargé de veiller à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de ces données : la Commission Nationale de Protection des Données Personnelles (CNDP).
Le dispositif déployé à Rabat, et bientôt dans d’autres villes, sera évidemment scruté de près pour s’assurer qu’il respecte toutes les lois et les normes en vigueur. A cela s’ajoute la DGSSI, Direction rattachée à la Défense nationale et s’occupant de la sécurité et de la résilience des infrastructures informatiques critiques.
Même si notre pays a fait de grands pas dans ce sens, les risques demeurent, surtout en vue du développement rapide et de la sophistication des menaces, notamment dans le cadre de guerres de cinquième génération, conduites par des Etats hostiles. Dans la mesure où le matériel et les logiciels ne sont pas développés localement, mais acquis à l’étranger, on ne peut jamais être sûrs qu’il n’y ait pas de backdoor (ou porte dérobée), permettant d’aspirer les données par un tiers. Il faut donc rester vigilant par rapport à la collecte et l’utilisation des données personnelles, mais surtout veiller à ce que les citoyens soient informés et consentants quant aux usages qui en sont faits, sous peine de voir leur confiance s’effriter face à une opacité grandissante.